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20 Novembre 1942

Publié le par Fix

Le président du conseil Pierre Laval fait un nouveau discours radiodiffusé, déclarant une nouvel fois son appui à l'Allemagne, qu'elle va gagner la guerre, et que l'alternative est d'être dirigé par des juifs et des communistes.
Les Etats-Unis et l'Angleterre sont en train de dépecer la France petit à petit... c'est l'intérêt de la France et de la paix à venir que nous tentions une réconciliation avec l'Allemagne.... l'entente avec l'Allemagne est la seule garantie de paix en Europe.

Affiche de propagande française sur le "dépècement" de la France par les alliés occidentaux

 

Vidéo d'actualité française du 20 novembre 1942 (14 minutes)

 

source : Ina.fr, "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, onwar.com, guerre-mondiale.org
Front de l'est
Front sud
Sur le flanc sud du front, la seconde pince soviétique commence son attaque. Constitué des LVIIe et LIe armées, du front de Stalingrad commandé par le général Yeremenko, la pince sud se précipite sur la IVe armée roumaine, aussi mal équipée que la IIIe contre la pince nord, et provoque le chaos dans la ligne de défense de l'axe, malgré la défense acharné de la 29e division motorisée allemande.
A la fin de la journée plus aucune unité roumaine organisée ne se trouve entre les forces soviétiques du sud et le Don.

Chars soviétiques attaquant autour de Stalingrad en novembre 1942

Au nord la pince soviétique continue sa pression sur le 11e corps allemand, sur le flanc de la VIe armée. Le 48e corps blindé allemand est quand à lui repoussé avec de fortes pertes, le 26e corps blindé soviétique libérant Perelazovsky, à 130km au nord ouest de Stalingrad.
D'une manière générale les forces soviétiques font de large progrès dans la direction de Kalach, point de jonction prévue pour les 2 pinces soviétiques.

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net, inilossum.com (photo)
Front de Méditerranée
La RAF bombarde Turin dans un des raid les plus importants sur l'Italie depuis le début de la guerre.

Le convoi de l'opération Stonehenge arrive à Malte sans réels incidents. Seul le croiseur léger britannique HMS Arethusa a été sérieusement endommagé par une torpille et doit retourner à Alexandrie pour y être réparé. Cette opération marque la fin du siège, vieux de 2 ans, de l'île britannique de méditerranée

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, wikipedia
Front d'Afrique du nord
Libye
La VIIIe armée britannique capture Benghazi

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, Worldwar-2.net, guerre-mondiale.org
Front du pacifique sud
Iles Salomon
Les combats continuent à l'ouest de la Matanikau, les soldats américains se repliant provisoirement pour reconquérir ensuite le terrain perdu avec l'aide de l'aviation et de l'artillerie.

Nouvelle-Guinée
L'attaque australienne sur Gona perce les défenses japonaises, mais finie par être repoussée par une contre-attaque japonaise.
Les forces japonaises de Soputa, près de Sanananda, sont repoussées jusqu'au cap Killerton
Devant Buna, le manque d'allant des forces américaines provoque la colère du général MacArthur, qui ordonne d'attaquer "sans faire attention aux pertes"

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org
Atlantique nord
Le U263 attaque le convoi KMS-3 à l'ouest de Gibraltar et coule le cargo britannique Grangepark et le cargo norvégien Prins Harald

Océan Indien
Le U181 coule le cargo grec Corinthiakos au large de Maputo, au Mozambique
Le U177 coule le cargo américain Pierce Butler au nord de Durban, en Afrique du sud

source : UBoat.net

Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 20 novembre 1942

Texte : Continue Pierre

source : CartoonHub

19 Novembre 1942

Publié le par Fix

Adolf Hitler décide que l'opération de capture de la flotte française, l'opération Lila, doit avoir lieux le 26 novembre
L'Amiral Raeder, chef de la flotte allemande, et l'Amiral Théodor Krancke, aide de camp naval d'Hitler, essayent vainement de l'en dissuader étant conscient que les allemands ne peuvent pas immédiatement utiliser ces navires, et que les marins français ont certainement préparé un sabordage.
En conséquence, toutes les formations de l'armée de terre française reçoivent l'ordre de quitter le camp retranché de la marine à Toulon ou elles se trouvent.

source : l'histoire en question
Front de l'est
Front sud
Opération Uranus

A 7h20 l'opération Uranus, devant isoler la VIe armée allemande dans Stalingrad en attaquant par les flancs, commence. Un bombardement de 80 minutes se déchaîne sur les unités de la IIIe armée roumaine, sur le flanc nord des forces de l'axe. Le bombardement est dévastateur, et à 8h50 les XXIe et LXVe armées soviétiques, avec la Ve armée blindée soviétique, commencent à avancer.

Batterie de roquettes Katyusha en action lors de l'opération Uranus.

En tout, y compris les unités de la pince sud, qui ne doit commencer à attaquer qu'à partir du lendemain, 20 novembre, l'armée rouge dispose d'1,1 million d'homme, de 804 chars, de 13400 canons et de plus de 1000 avions pour leur offensive. Rien que sur la pince nord, ce sont 18 divisions, 8 brigades blindées, 2 brigades motorisées, 6 divisions de cavaleries et 1 brigade anti-char qui lancent leur attaques contre la IIIe armée roumaine, pauvrement équipée et devant tenir 270 kilomètres de front avec 7 petites divisions. Les opérations sont principalement menées par le front du sud ouest, commandé par le général Vatutin, et le front du Don, commandé par le général Rokossovsky.

Soldat Roumain sur le front de l'est.
Les armées roumaines sont nombreuses, c'est le 3e plus important pourvoyeur de soldats en Europe, après l'Allemagne et l'Italie, mais sont équipées avec du matériel totalement inadéquat et en quantité insuffisante. Les canons anti-chars sont des vieux modèles de 37mm, incapables de percer les blindages soviétiques, les chars sont des rebuts donnés par les allemands... Et plus que tout ça, les roumains, mais aussi les italiens, les hongrois, les slovaques,... sont considérés comme de mauvais soldats par les allemands, qui ne les utilisent que dans des taches de seconde importance, en s'arrogeant le bénéfice de leurs victoires, et en leur imputant la responsabilité de leurs défaites.

Les 2 premières attaques sont repoussées par les roumains, mais le manque de canon anti-char laisse le champ libre aux soviétiques, qui font voler en éclat le front roumain, bousculant 3 divisions roumaines. Le haut commandement allemand envoi le 48e corps blindé pour s'opposer à l'avance soviétique, mais celui-ci n'a plus que 100 chars en état de combattre, et manque d'essence. Dans les combats de la journée, la 22e division blindée allemande, comprenant 30 chars, et la 1ere division blindée roumaine, équipée de chars tchécoslovaques dépassés, sont totalement détruites.
A la fin de la journée ce sont 27000 soldats roumains qui ont été capturés par les soviétiques, qui lancent leurs unités de cavalerie sur les arrières de l'axe, pour casser les communications entre les unités roumaines, et celles de la VIIIe armée italienne qui est juste derrière

Front du Caucase
Les soviétiques repoussent les allemands près d'Ordjonikidze, malgré les conditions météorologiques exécrables

source : wikipedia, wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net, inilossum.com (photo)
Front d'Afrique du nord
Tunisie
Dans le Medjez el Bab, le général français Barré empêche les forces de l'axe de passer. Le général Nehring lance un ultimatum pour que les forces de l'axe puissent passer par le Medjez el Bab, mais celui-ci est repoussé par les français. Les allemands lancent donc plusieurs attaques sur les positions françaises, qui sont repoussées malgré les fortes pertes françaises. La situation étant critique pour les soldats français, ils se retirent de la zone dans la nuit, remplacés par des détachements alliés

source : wikipedia, The world at war, guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net 
Front du pacifique sud
Nouvelle-Guinée
Les troupes américaines attaquent Buna depuis Pongani, pensant les positions tenues légèrement.
Les australiens arrivent près de Gona et des troupes mixtes se dirigent vers Sanananda

source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Océan Indien
Le U181 coule le cargo norvégien Gunda entre Inhaca et Punta da Oro, dans le canal du Mozambique
Le U177 coule le pétrolier britannique Scottish Chief à 200 miles au sud est de Durban, en Afrique du sud

En Angleterre, l'Amiral Horton prend le commandement des unités maritimes chargées de la protection du secteur maritime ouest des îles britanniques. Il adopte immédiatement une attitude plus énergique que son prédécesseur, changement rapidement constaté par les commandants allemands de sous-marin.

source : UBoat.net, onwar.com, guerre-mondiale.org
Le Mexique renoue des relations diplomatiques avec l'Union Soviétique.

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org

18 Novembre 1942

Publié le par Fix

Le Maréchal Pétain donne les pleins pouvoirs à Pierre Laval en Afrique.
Un cabinet resserré est nommé par celui-ci, avec 16 ministres, contre 20 auparavant. Mrs Jacques Barnaud, délégué général aux Relations économiques franco-allemandes, Jacques Benoist-Méchin, membre du ministère des affaires étrangères, Robert Gibrat, Secrétaire d'Etat aux Communications, Jacques Le Roy Ladurie, Ministre de l'agriculture, et l'Amiral Auphan, secrétaire d'état à la marine, ne font plus partie du gouvernement de Vichy.

Les postes français de surveillance de l'ancienne ligne de démarcation entre la zone libre et la zone occupée sont supprimés
A Toulon les forces françaises qui défendent l'Arsenal de la marine, ou se trouve la flotte, sont retirées sur demande allemande

source : wikipedia, "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net, annales.org, Histoire de notre temps (CNRS)

Front d'Afrique du nord
Tunisie
Les britanniques repoussent les attaques allemandes dans le Djebel Abiod et un bataillon parachutiste britannique arrive à Sidi Nsir.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org

Front du pacifique sud
Iles Salomon
Les forces américaines recommencent à progresser à l'ouest de la Matanikau, pour tenter de capturer le Kokumbona, point central pour le ravitaillement japonais. Cependant la situation n'est plus la même qu'au début novembre et la zone est fortement renforcée par les forces japonaises.
Les soldats américains dépassent cependant la pointe cruz sans réelle opposition

Soldats japonais à Guadalcanal

Nouvelle-guinée
La 16e brigade australienne capture Popondetta, ou la construction d'une piste d'atterrissage commence immédiatement. Les australiens continuent de progresser sans combattre vers Soputa.

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org, inilossum.com (photo)
Atlantique nord
Les U262, U522 et U624 attaquent le convoi ONS-144 au milieu de l'Atlantique nord. Le U262 coule la corvette norvégienne HNoMS Montbretia. Le U522 coule le cargo américain Yaka. Le U624 coule le cargo américain Parismina et le pétrolier britannique President Sergent. Il endommage aussi le cargo américain Yaka.
Le U154 coule le cargo britannique Tower Grange au nord est de la Guyane française.
Le U67 coule le cargo norvégien Tortugas au nord de la Guyane néerlandaise
Le U43 attaque le convoi SC-109 au milieu de l'Atlantique nord et coule le pétrolier américain Brilliant.

source : UBoat.net

Caricature de Leslie illingworth paru dans le Daily Mail le 18 novembre 1942 : "La même plainte"

sur les ailes: opération combinées
Texte d'hitler : Voyez vous aussi des choses Tojo? Ont elles des ailes...?
Texte de Tojo : et une queue comme un honorable poisson?
Sur les étoiles : Afrique du nord - Salomons

source : CartoonHub

17 Novembre 1942

Publié le par Fix

Le Maréchal Pétain interdit à Pierre Laval de constater l'état de guerre entre la France et les États-Unis.

2 amendements constitutionnels sont signés, permettant à Pierre Laval de promulguer des lois et des décrets, sans avoir à passer par le Maréchal, et désignant celui-ci comme devant assurer l'intérim en cas d'empêchement du Maréchal.

Acte constitutionnel n° 12 du 17 novembre 1942

Nous, maréchal de France, chef de l'État français,
Vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940.
Décrétons :

Article unique.
Hors les lois constitutionnelles, le chef du gouvernement pourra, sous sa seule signature, promulguer les lois ainsi que les décrets.
Acte constitutionnel n° 4 quinquies du 17 novembre 1942,
relatif à la suppléance et à la succession du chef de l'État.

Nous, maréchal de France, chef de l'État français,
Vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940.
Décrétons :

Article premier.
Si, pour quelque cause que ce soit, avant la ratification par la nation de la nouvelle constitution, nous sommes empêché d'exercer la fonction de chef de l'État, cette fonction sera assurée par M. Pierre Laval, chef du gouvernement.
En cas d'empêchement définitif, le conseil des ministres, dans un délai d'un mois, désignera, à la majorité des voix, le chef de l'État.
Il définira et fixera en même temps les pouvoirs et attributions respectifs du chef de l'État et du chef du gouvernement, dont les fonctions seront distinctes.

Article 2.
L'acte constitutionnel n° 4 quater est et demeure abrogé.

source : Digithèque de matériaux juridiques et politiques, guerre-mondiale.org, electionpresidentielle.com
Front de l'est
Front sud
L'opération Uranus, devant encercler les troupes allemandes dans Stalingrad par une attaque sur les flancs, est retardée au 19 novembre par le général Joukov, une partie des unités aériennes assignées à l'opération n'étant pas prêtes.

source : wikipedia

Front d'Afrique du nord
Tunisie
Le général Nehring arrive en Tunisie pour prendre le commandement du corps expéditionnaire allemand.
Les parachutistes américains capturent l'aéroport de Gafsa
Des combats entre britanniques et allemands ont lieux à l'ouest du Djebel Abiod. 11 des 17 chars allemands sont détruits, mais les combats se poursuivent

Libye
L'avant garde de la VIIIe armée britannique capturent Derna et Mekhili.

source : wikipedia, guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net
Front du pacifique sud
Nouvelle-Guinée
Un convoi japonais réussit à débarquer 1000 soldats japonais en renfort dans la tête de pont de Buna-Gona.
Les forces alliées progressent en direction des 3 places fortifiées japonaises.

Tranché japonaise dans la tête de pont de Buna-Gona, camouflée par des feuilles de cocotiers. De part la nature du terrain les tranchés ne peuvent pas être très profondes et sont difficilement exploitables comme ouvrage de défense principal, forçant les japonais à construire des bunkers en bois

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, wikipedia
Front de Birmanie
Le général Wavell abandonne le projet d'une grande opération amphibie contre Akyab.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org


Méditerranée
Opération Stonehenge
Un convoi de 4 cargos quitte Gibraltar pour tenter de ravitailler l'île de Malte, dont le ravitaillement est dramatiquement bas. Le convoi est escorté par 3 croiseurs et 10 destroyers

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, wikipedia
Atlantique nord
Le U508 coule le cargo britannique City of Corinth au nord de Trinidad
Les U184 et U264 attaquent le convoi ONS-144 au milieu de l'Atlantique nord. Le U184 coule le cargo britannique Widestone. Le U254 coule le cargo grec Mount Taurus.

Méditerranée
Le U331 est coulé au nord d'Alger par un bombardier Hudson britannique, et un torpilleur Albacore du porte-avion britannique HMS Formidable

Mer de Chine méridionale
Le sous-marin américain USS Salmon coule le navire japonais Oregon Maru à l'ouest de l'île de Luçon, aux Philippines

source : UBoat.net, Hyperwar
Le président Roosevelt assure que la "solution Darlan" n'est qu'un "expédient provisoire".
Le présent accord temporaire en Afrique du nord et de l'ouest n'est qu'un expédient provisoire, justifié seulement par la tension de la bataille.... Les accords temporaires pris avec l'Amiral Darlan s'appliquent, sans exception, à la situation locale actuelle uniquement

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, guerre-mondiale.org

Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 17 novembre 1942 : "Le grand ménage"

source : CartoonHub

Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 17 novembre 1942 : "Attendez! Faisons une photo de famille"

sur le panneau : Jeux olympiques de 1942
sur les coupes : Sprint de 500 miles, grand saut

source : CartoonHub

16 Novembre 1942

Publié le par Fix

Suite aux accords anglo-américains avec l'Amiral Darlan, les français libres publient la déclaration suivante
Le Général de Gaulle et le Comité National Français proclament qu'ils ne prennent aucune part et n'assument aucune responsabilité dans les négociations en Afrique du Nord avec les délégués de Vichy.

Si ces négociations devaient conduire à des dispositions qui auraient pour effet de consacrer le régime de Vichy en Afrique du Nord, ceci ne pourrait évidemment être accepté par la France Combattante.

L'union de tous les territoires français d'outre-mer dans le combat pour la libération doit se faire dans des conditions conformes à la volonté et à la dignité du peuple français.

source : médiaslibres.com
Front d'Afrique du nord
Tunisie
La 36e brigade  britannique prend le Djebel Abiod et arrive près de Beja à la fin de la journée. Un bataillon parachutiste britannique capture Souk el Arba, plus au sud.
Un bataillon de parachutistes américains est parachuté sur Souk el-Arba, à 50 km au sud de Tabarka.
Des combats ont lieux entre les forces allemandes et les forces françaises à Oued Zarga Mateur, sur la route reliant Djebel Abiod à Béja.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Front du pacifique sud
Le général Hitoshi Imamura prend la tête de la VIIIe armée japonaise à Rabaul. Il commande déjà la XVIIe, dans les Salomon, et la XVIIIe en Nouvelle-Guinée.

Nouvelle-Guinée
Les forces alliées lancent une grande offensive pour liquider la tête de pont japonaise autour de Buna et Gona.

Les positions japonaises sont tenues par environ 6000 soldats en 3 zones distinctes : Buna, Gona et Sanananda. Les 3 zones sont séparées mais les communications entre elles sont fortes. Les liens maritimes ne sont pas coupés non plus avec Rabaul, et les sous-marins apportent encore ravitaillement et munitions, tout en évacuant les blessés. Les 3 zones japonaises sont fortifiées par des bunkers en bois de cocotier, toute tranché étant impossible à creuser à cause du terrain marécageux.

Carte des opérations du 16 au 21 novembre 1942 contre la tête de pont de Buna-Gona

Le plan initial prévoit une avance de la 7e division australienne sur Gona, pendant que la 32e division américaine avance sur Buna. Les australiens doivent ensuite avancer vers Sanananda.

Malheureusement pour le général MacArthur, la 32e division américaine n'est pas prête au combat et fera montre d'une faible capacité, ce dont ne manquerons pas de se moquer les australiens, fustigés depuis plusieurs mois par le général MacArthur pour leur soit disant manque de combativité.

Enfin, les bases alliées étant éloignées, l'artillerie de soutien est peu nombreuse. Les forces alliées dépendent pour leur ravitaillement des transports aériens
Les combats sont immédiatement très durs et les australiens subissent de lourde pertes.
Les forces américaines de la 32e division sont relativement peu actives et n'avancent que lentement sur Buna.

source : drezenko (carte), wikipedia, guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net
Atlantique nord
Le U173 est coulé au large de Casablanca, au Maroc, par les destroyers américains USS Woolsey, USS Swanson et USS Quick
Le U92 attaque le convoi MKS-1X à l'ouest de Gibraltar et coule le cargo britannique Clan Mactaggart
Le U608 coule le cargo irlandais Irish Pine au milieu de l'Atlantique nord

Pacifique sud
Le sous-marin américain USS Seal coule le transport japonais Boston Maru au sud des Palau

source : UBoat.net, Hyperwar
uk.gifLe général De Gaulle rencontre Winston Churchill et Anthony Eden, ministre des affaires étrangères britannique, pour protester de la continuation du régime de l'Amiral Darlan. Celui-ci n'a même pas remis en cause les lois du régime de Vichy.

Winston Churchill assure qu'il comprend ses préoccupations et que la mesure n'est qu'un expédient temporaire visant à faciliter la destruction des forces de l'Axe en Afrique du nord.
Le général De Gaulle annonce qu'il n'accepte pas la "solution Darlan". Plusieurs politiciens britanniques ont des doutes sur la coopération avec l'ancien premier ministre du régime de Vichy, mais les américains, ne voyant aucun mal à traiter avec lui, poussent à le reconnaître.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, The world at war

15 Novembre 1942

Publié le par Fix

L'Amiral Darlan proclame que ceux ayant prêté serment de fidélité au maréchal Pétain lui resteront fidèles en exécutant ses ordres. Il annonce formellement qu'il assume le rôle de Haut commissaire pour l'Afrique du nord et de l'ouest "au nom du Maréchal Pétain".

source : guerre-mondiale.org, The world at war
Front d'Afrique du nord
Tunisie
Ce sont maintenant 10000 soldats de l'axe qui sont présents en Tunisie.
En Algérie la 36e brigade britannique capture Tabarka, sur la route de la cote vers Bizerte.
Les américains larguent un bataillon parachutiste et capturent l'aéroport de Youks les Bains, près de Tébessa.

Libye
Les forces du Xe corps britannique occupent les aéroports de Matourba

Carte de la retraite de l'axe d'El Alamein à El Agheila, en Novembre 1942


source : United State military academy (carte), wikipedia, The world at war, onwar.com, guerre-mondiale.org
Front du pacifique sud
Iles Salomon


2 cargos échoués et en train de bruler a Tassafaronga le 15 Novembre 1942

A 4h les cargos japonais commencent à débarquer leurs chargements à Tassafaronga, sur Guadalcanal
A partir de 5h55 l'aviation américaine et l'artillerie américaine commencent à attaquer les cargos japonais. Plus tard le destroyer USS Meade se joint à l'attaque.
Les transports japonais sont rapidement mis en feu et la grande majorité du ravitaillement et des munitions sont détruites. Seul 2000 à 3000 soldats du convoi réussissent à arriver sur Guadalcanal.

L'opération de ravitaillement japonaise est un échec complet.

Cargo japonais pris dans une tornade de bombe à Tassafaronga le 15 novembre 1942

Nouvelle-Guinée
La construction de ponts rudimentaires sur la Kumusi permet l'avance des australiens qui capturent Wairopi et Ilimow.

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net, inilossum.com (photo)
Atlantique nord
Le U98 est coulé par le destroyer britannique HMS Wrestler à l'ouest de Gibraltar
Le U155 attaque le convoi MKF-1Y à l'ouest de Gibraltar et coule le transport de troupe britannique Ettrick et le porte-avion d'escorte HMS Avenger, et endommage le transport américain USS Almaack.
Le U67 coule le cargo britannique King Arthur à l'est de Trinidad

Méditerranée
Le U259 est coulé au nord d'Alger, par un bombardier Hudson britannique
Le sous-marin italien Ascianghi coule le dragueur de mine britannique HMS Algerine l'est de Bougie, en Algérie Française

source : RegiaMarina.net, UBoat.net
uk.gifLe régent d'Islande parle, à l'ouverture de la séance de la nouvelle assemblée élue, des excellentes relations avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Les troupes britanniques ont quittés l'Islande et ont été remplacées par des soldats américains.

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org

14 Novembre 1942

Publié le par Fix

La base navale de Toulon est encerclée par les troupes allemandes.

source : guerre-mondiale.org



Front d'Afrique du nord
Tunisie
En Tunisie, le général français Barré commence à éloigner ses troupes des villes côtières, en préparation du passage sous contrôle allié.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Front du pacifique sud
Nouvelle-Guinée
En vue de la prochaine offensive sur la tête de pont japonaise, les forces australiennes et américaines se réorganisent dans la zone Embogu-Embi-Baie d'Oro. A Wairopi, la 25e brigade australienne dresse un pont de fortune sur la piste de Kokoda.

source : guerre-mondiale.org
Mer des Salomon
Bataille navale de Guadalcanal
Dans la nuit du 13 au 14, vers 2h du matin, 2 croiseurs lourds japonais (Suzuya et Maya) bombardent Henderson field vers 2h du matin, pendant 35 minutes. Les dommages ne sont cependant pas suffisamment importants pour que la piste ne soit plus utilisable. La force de l'amiral Mikawa retourne ensuite à Rabaul, d'ou elle vient.

Les cargos japonais tentent d'éviter les bombes et torpilles des avions américains le 14 novembre 1942

A l'aube les bombardiers américains décollent de Guadalcanal, d'Espiritu Santo et de l'USS Enterprise  pour attaquer les unités de l'Amiral Mikawa en retraite. Le destroyer Kinugasa est coulé, tuant 511 marins japonais, et le croiseur lourd Maya est fortement endommagé.
Enfin, 7 des cargos japonais qui font à nouveau route vers Guadalcanal, sont coulés par l'aviation américaine, qui surpasse en nombre les chasseurs japonais de protection.

La force de bombardement de l'Amiral Kondo arrive quand à elle dans les parages de Guadalcanal, ou elle arrive sans dommages, malgré les attaques des sous-marins américains USS Trout et USS Flying Fish

Pour couvrir donc le débarquement des cargos japonais, la force de l'Amiral Kondo doit à nouveau tenter de bombarder Henderson Field dans la nuit du 14 au 15. Pour ce faire il dispose du cuirassé Kirishima, de 2 croiseurs lourds (Atago, ou se trouve l'Amiral Kondo, et Takao), de 2 croiseurs légers (Nagara et Sendai) et de 9 destroyers.

Coté américain, pour s'opposer à une nouvelle tentative nocturne de bombardement, l'Amiral Halsey a détaché les cuirassés USS Washington et USS South Dakota de l'escorte du porte-avion USS Enterprise, ainsi que 4 destroyers, la task Force 64, sous le commandement de l'Amiral Willis A. Lee.

Les navires américains détectent l'escadre japonaise alors qu'elle entre dans le détroit de Nouvelle Géorgie. L'amiral Kondo a décidé de séparer son escadre en plusieurs petits groupes.

L'escadre de l'Amiral Kondo se dirigeant sur Guadalcanal le 14 Novembre 1942. La photo est prise du croiseur lourd Atago. On distingue le cuirassé Kirishima, suivi du croiseur lourd Takao

A 23h00 les navires japonais repèrent les navires américains, et l'Amiral Kondo donne l'ordre au Sendai, au Nagara et à 6 destroyers de les détruire, pendant que la force de bombardement reste en retrait.

A 23h17 les cuirassés américains ouvrent le feu sur le Sendai et 2 destroyers, seuls navires détectés, sur cible radar.

A 23h22 les cuirassés américains stoppent leur feu alors que les navires japonais disparaissent de leur radar. Cependant aucun navire japonais n'est touché. Dans le même temps les 4 destroyers américains engagent le Nagara et 4 destroyers. En 10 minutes les destroyers USS Walke et USS Preston sont touchés et coulés, le USS Benham voit sa proue détruite par une torpille et le USS Gwin est mis hors de combat

A 23h35 les cuirassés américains traversent la zone ou se trouvent les destroyers américains en train de couler, tout en mettant le feu au destroyer Ayanami avec ses batteries secondaires. L'USS South Dakota suit l'USS Washington, mais suite à une maladresse subie de graves problèmes électriques.

A 23h48 l'Amiral Lee ordonne le retrait des USS Benham et USS Gwin, ceux-ci ayant accomplis leur tache de protection des cuirassés américains.
Pensant la force américaine défaite, l'Amiral Kondo ordonne à la force de bombardement d'avancer.

A 00h00 l'USS South Dakota étant illuminé par les destroyers américains en train de brûler, il est pris pour cible par tous les navires japonais, y compris le Kirishima. Le cuirassé japonais reçoit quelques dommages de l'USS South Dakota, mais les dommages sur le cuirassé américain mettent hors service les quelques fonctions de communication et de contrôle de tir qui lui restaient.

A 00h17 l'USS south Dakota commence à se retirer de la bataille, ne pouvant plus rien faire, mais il n'en informe pas l'Amiral Lee.

L'USS Washington en train de tirer sur le Kirishima lors de la bataille navale de Guadalcanal. Cette bataille est avec la bataille du détroit de Surigao la seule bataille ou des cuirassés vont se tirer dessus de toute la guerre du pacifique.

A 00h25 l'Amiral Kondo ordonne aux navires japonais de se rapprocher et d'achever les navires américains  restant.
Cependant, alors que les navires japonais se concentrent sur l'USS South Dakota, ils ne remarquent pas la présence de l'USS Washington qui s'approche sans tirer du Kirishima. Le cuirassé américain traque un large écho sur son écran radar, mais n'ose pas tirer, pensant qu'il s'agit de l'USS South Dakota. Comprenant enfin qu'il s'agit d'un cuirassé japonais, l'USS Washington ouvre le feu a 8km du Kirishima, le touchant par près de 50 fois en quelque salves, mettant le cuirassé japonais hors de combat en 7 minutes.
Le cuirassé américain prend ensuite la direction du nord pour attirer les navires japonais loin de Guadalcanal et loin de l'USS South Dakota, qu'il devine endommagé. Il évite ainsi plusieurs attaques japonaises, dont plusieurs à la torpille.

A 01h04, pensant la voie libre pour les cargos, l'Amiral Kondo donne l'ordre à ses navires restant de rompre le combat et de se retirer.

A 01h30 les derniers navires japonais se sont retirés terminant le second engagement de la bataille navale de Guadalcanal.

A 03h25
le Kirishima et le Ayanami sont sabordés par leurs équipages.

La bataille se termine sur ce qui semble un match nul, les pertes étant équivalentes sur les 2 jours, alors qu'il s'agit en fait d'une grave défaite japonaise, les cargos étant toujours sous la menace des attaques aériennes américaines.
Les pertes japonaises sur l'ensemble des 2 nuits sont conséquentes puisque aux pertes du 13 se rajoutent 1 cuirassé supplémentaire et 1 destroyer, alors que les américains ne perdent que 4 destroyers, l'USS South Dakota n'étant que légèrement endommagé.
Plus grave les renforts et le ravitaillement japonais n'arrivera pas en quantité suffisante, et le Tokyo express ne sera pas suffisant pour nourrir tous les soldats japonais sur l'île. C'est enfin la perspective d'une nouvelle offensive japonaise sur Henderson Field qui s'éloigne.

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org, inilossum.com (photo)
Atlantique nord
Le U134 coule le cargo panaméen Scapa Flow au milieu de l'Atlantique nord
Le U413 attaque le convoi MKF-1X au large du Portugal et coule le transport de troupe britannique Warwick Castle

Méditerranée
Le U595 est coulé au nord est d'Oran, en Algérie, par un bombardier Hudson britannique
Le U605 est coulé près d'Alger, par un bombardier Hudson britannique

source : UBoat.net

Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 14 novembre 1942

sur le poisson: flotte française
sur le ver de terre: promesses
Sur le pistolet : menaces

source : CartoonHub

13 Novembre 1942

Publié le par Fix





Vidéo d'actualité française du 13 novembre 1942 (10 minutes)

source : Ina.fr

Front de l'est
Front sud
Les combats de rue continuent à Stalingrad.

Front du Caucase
L'armée rouge continue de mettre la pression sur l'armée allemande dans le secteur de Terek.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Front de Méditerranée
La RAF bombarde Gênes.

source : guerre-mondiale.org


Front d'Afrique du nord
Tunisie
Les forces alliées à Bône sont renforcées et la 36e brigade britannique continue d'avancer sur Djidejelli.
Des détachements italiens entrent en Tunisie depuis la Libye, occupant la ligne Mareth, ligne de fortifications construites par les Français sur la frontière orientale de la Tunisie.

Libye
La VIIIe armée capture Tobrouk, le général Montgomery déclarant que les armées italiennes et allemandes sont complètement détruites.

source : guerre-mondiale.org, onwar.com, The world at war, Worldwar-2.net
Front du pacifique sud
Nouvelle-Guinée
Les forces japonaises de Gorani réussissent à retraiter au travers de la Kumusi, mais le général Horii se noie durant la retraite. Les soldats australiens qui sécurisent la zone découvrent 600 morts japonais.
La résistance japonaise est maintenant confinée à la tête de pont de Gona-Buna

source : onwar.com, guerre-mondiale.org

Mer des Salomon
Bataille navale de Guadalcanal
A 1h25, l'escadre de l'Amiral Abe entre dans le détroit de Nouvelle Géorgie, appelé par les marins américains le "iron bottom sound" (détroit du fond de feraille) à cause du nombre de navires de tout bord coulés durant la campagne des Salomon à cet endroit.
L'escadre de l'Amiral Abe comprend 2 cuirassés (Hiei, Kirishima), 1 croiseur léger (Nagara) et 11 destroyers (Samidare, Murasame, Asagumo, Teruzuki, Amatsukaze, Yukikaze, Ikazuchi, Inazuma, Akatsuki, Harusame et Yudachi). L'Amiral Abe commande son escadre depuis le cuirassé Hiei.

Malgré l'absence de lune, les navires japonais sont immédiatement repérés par les navires américains du contre Amiral Callaghan grâce à leur radars, mais l'information met du temps à lui parvenir. Les américains disposent pour s'opposer aux navires japonais, de 2 croiseurs lourds (USS San Francisco, USS Portland), 3 croiseurs légers (USS Helena, USS Juneau, USS Atlanta), et 8 destroyers (USS Cushing, USS Laffey, USS Sterett, USS O'Bannon, USS Aaron Ward, USS Barton, USS Monssen, USS Fletcher), l'Amiral Calaghan dirigeant la flotte depuis l'USS San Francisco.

Peu après, les 2 flottes se repèrent mutuellement et chacun est surpris par la situation. L'Amiral japonais ne s'attendait pas à ce que la flotte américaine soit si proche et hésite sur la conduite à tenir. L'amiral Américain comptait faire la même manoeuvre que lors de la bataille du cap esperance, mais une tempête ayant dispersé les navires japonais en plusieurs petits groupes, il donne des ordres contradictoires, cassant la ligne américaine et mêlant les lignes américaines et japonaises.

Position des navires à 1h45, juste avant que ceux-ci ouvrent le feu.

A 1h48 l'Akatsuki et le Hiei illuminent l'USS Atlanta avec des projecteurs, alors que le navire n'est plus qu'à 2.7 km. Plusieurs navires ouvrent spontanément le feu et l'Amiral Callaghan donne l'ordre à tous les navires de tirer, "les navires pairs tirent à tribord, les navires impairs à bâbord", ce qui force plusieurs navires à changer de cible. La mêlé est chaotique et le destroyer Akatsuki, pris pour cible par 6 navires, est ravagé et coule en quelque minutes. L'USS Atlanta est lui aussi gravement touché, et une torpille arrête ses machines, le faisant dériver sur l'USS San Francisco, qui tire dessus par erreur, tuant l'Amiral Scott. Le croiseur Nagara et le destroyer USS Cushing sont eux aussi gravement touchés.

Le cuirassé Hiei, de part sa taille, est la cible de nombreux navires, et les américains sont si proches qu'il ne peut pas baisser suffisamment ses canons pour les toucher. L'USS Laffey manque même d'entrer en collision avec celui-ci, à 6m près. Les navires américains touchent plusieurs fois les superstructures du cuirassé japonais, tuant le chef d'état major de l'Amiral Abe limitant sa capacité à conduire les navires se son escadre pour le reste de la bataille. Ne pouvant se concentrer sur les destroyers, qui en profitent pour tirer dessus, et placer 1 ou 2 torpilles au but, le HieiUSS San Francisco concentre son tir sur l', avec 3 destroyers. Les tirs touchent gravement le croiseur lourd américain, tuant le contre-amiral Callaghan et la plupart des personnes présents sur la passerelle. Le croiseur américain ne coule cependant pas, les obus tirés par les cuirassés japonais étant des obus destinés à tirer sur Henderson Field, et non des obus perce blindage. Il faut plusieurs minutes aux équipages japonais pour prendre des obus anti-navire en remplacement.

L'USS San Francisco est cependant stoppé par les tirs et dérive hors de la bataille, protégé par l'USS Helena.
La mêlé continue, confuse, les destroyers USS Cushing et USS Monssen devant être abandonné par leurs équipages, l'USS Laffey explosant sous les tirs et l'USS Barton coulant suite à la réception de 2 torpilles. l'USS Portland est touché par une torpille, l'obligeant à tourner en rond. L'USS Juneau est stoppé par une torpille du Yudachi, mais il réussit à se retirer de la bataille.
Le destroyer japonais Amatsukaze s'approche de l'USS San-Francisco pour l'achever mais ne remarque pas l'USS Helena, qui en profite pour tirer une bordée complète et le mettre hors de combat. Le destroyer japonais réussit cependant à s'échapper derrière un écran de fumée.
Les USS Aaron Ward et USS Sterett quand à eux forcent l'équipage du Yudachi à abandonner leur navire à coup de torpilles et de canons, l'épave dérivant hors de la bataille. Les 2 destroyers américains sont cependant fortement endommagés ensuite par le Teruzuki et le Kirishima, et doivent abandonner la bataille. L'USS Aaron War devant rapidement s'arrêter suite à un arrêt complet de ses machines.

A 2h26 les tirs s'arrêtent et les 2 flottes se désengagent, sur ordre de l'Amiral Abe et du commandant de l'USS Helena, le capitaine Gilbert Hoover, qui a repris le commandement de l'escadre américaine.
L'Amiral Japonais dispose encore d'un cuirassé (Kirishima), d'un croiseur léger (Nagara), et de 4 destroyers (Asagumo, Teruzuki, Yukikaze, Harusame) qui ne sont que légèrement endommagés, et 4 destroyers qui sont moyennement endommagés (Inazuma, Ikazuchi, Murasame, Samidare)
De leur coté les américains n'ont plus que le croiseur léger USS Helena et le destroyer USS Fletcher qui peuvent opposer une quelconque résistance.
Malgré l'absence de moyens coté américain, l'Amiral Abe décide de ne pas poursuivre l'attaque sur Henderson Field et de s'occuper des dernières forces américaines du secteur, ce qui laisserai la place pour les transports de troupes à débarquer leur forces sur Guadalcanal. Une des raisons est que la grande majorité de ses munitions spéciales pour le bombardement ont été utilisés pendant la bataille.

Les navires japonais se retirent donc, exception faite de Yukikaze et Teruzuki, qui restent pour assister le cuirassé Hiei.

A 3h00 l'amiral Yamamoto remet à plus tard le débarquement des renforts japonais, leur donnant l'ordre de revenir aux Shortlands.

Le Hiei en train de tenter d'éviter les bombes d'un bombardier B17 américain. On distingue la trainé de mazout qui suit le navire et témoigne des importants domages que celui-ci a subit

Alors que l'aube se lève, 6 navires endommagés sont encore dans les parages de l'île de Savo. Le cuirassé Hiei et les destroyers Yudachi et Amatsukaze, ainsi que les croiseurs USS Portland et USS Atlanta et le destroyer USS Aaron Ward
Le Amatsukaze est bombardé dans la journée par les bombardiers américains mais réussit à s'échapper vers Truk.
Le Yudachi, abandonné par son équipage, est coulé par l'USS Portland.

Quand au Hiei, il est attaqué de façon répétée par les bombardiers du porte-avion américain USS Enterprise, venu de Nouméa, et par les bombardiers lourds B17 venant d'Espiritu Santo.

A 8h15 l'Amiral Abe se transfert lui et son état major sur le Yurikaze, pendant que le Kirishima tente de remorquer le Hiei, dont les machines ne fonctionnent plus. La tentative échoue et le cuirassé japonais est finalement abandonné et sabordé par son équipage en fin de journée.
Coté américain les USS Portland, USS San Francisco, USS Aaron Ward, USS Sterett et USS O'Bannon réussissent à se replier pour être réparés. l'USS Atlanta quand à lui coule à 20h et l'USS Juneau est torpillé par le sous-marin japonais I26.

A la fin de cette première bataille navale de Guadalcanal, les américains ont donc subit une défaite avec 2 croiseurs lourds gravement endommagés, 2 croiseur léger coulés, 4 destroyers coulés et 3 destroyers fortement endommagés, contre 1 cuirassé et 2 destroyers coulés coté japonais, plus quelque autres destroyers endommagés.
Mais l'abandon de la mission de bombardement et le retrait des navires de transports japonais en fait tout de même une victoire stratégique américaine. De plus, les américains pensent avoir coulé au moins autant de navires qu'ils ont perdu et n'apprendront qu'après la guerre qu'ils ont subis une défaite tactique.

Coté japonais l'Amiral Yamamoto est furieux contre l'Amiral Abe et le relève de son commandement. Il ordonne à l'Amiral Kondo de préparer une nouvelle escadre, centré sur le Kirishima, pour bombarder Henderson Field dans la nuit du 14 au 15 novembre.

source : wikipedia, guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net
Atlantique nord
Le U411 est coulé à l'ouest de Gibraltar par un bombardier Hudson britannique

Atlantique sud

Le U159 coule le voilier américain Star of Scotland à 900 miles à l'ouest de la baie de Lüderitz, en Namibie

Océan Indien
Le U178 coule le cargo britannique Louise Moller à 240 miles à l'est de Durban, en Afrique du sud
Le U181 coule le cargo américain Excello à 50 miles au sud de Port St.John, en Afrique du sud

Méditerranée
Le U81 coule le cargo britannique Maron au nord ouest d'Oran, en Algérie
Le U431 coule le destroyer américain HNMS Isaac Sweers au nord d'Alger

source : UBoat.net
Un accord est signé entre les alliés et les officiels français présents en Algérie, reconnaissant l'Amiral Darlan comme chef du gouvernement civil français en Afrique du nord. L'accord est ratifié par le général Eisenhower, et les officiels vichystes à Casablanca.
Le général Giraud est nommé commandant en chef des forces militaires françaises.
Le gouverneur général de l'Afrique de l'ouest française, le général boisson, accepte de se placer aux ordres de l'Amiral Darlan

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, The world at war
Le Panama suspend ses relations diplomatiques avec le gouvernement de Vichy

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org



Le Honduras suspend ses relations diplomatiques avec le gouvernement de Vichy

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org



Le Salvador suspend ses relations diplomatiques avec le gouvernement de Vichy

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org



Le Brésil suspend ses relations diplomatiques avec le gouvernement de Vichy après avoir émis une protestation suite à une attaque allemande de l'ambassade du Brésil à Vichy

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org



Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 13 novembre 1942 : "Frère Hans, Frère Hans, ne vois tu rien venir?"
source : CartoonHub

12 Novembre 1942

Publié le par Fix

Dans la journée le général Oberg demande à René Bousquet, secrétaire d'état à la police, d'exécuter l'ordre d'Heinrich Himmler de faire arrêter le général Weygand par la police française, ce que celui-ci refuse. Décision est prise de mettre le général à l'abri à la préfecture de Guéret, ou il se rend avec une petite escorte de protection. Au crépuscule, entre Vichy et Guéret, en pleine campagne, une Mercedes bloque la route. Une deuxième voiture arrive par derrière. Des SS portant grenades et mitraillettes et des policiers en civil surgissent, s'emparent du général Weygand tout en lui notifiant son arrestation par ordre du Führer. L'ancien commandant en chef est emmené dans le Tyrol autrichien, au château d'Itter, dépendant administrativement de Dachau. Il y retrouve Paul Reynaud, Édouard Daladier et Maurice Gamelin, avec qui les rapports seront tendus.

Le leader de la CGT, M. Léon Jouhaux, est arrêté dans l'ancienne zone libre par les allemands, et interné à Ervaux-les-Bains. Il sera transporté en 1943 au château d'Itter.

Les avions de la Luftwaffe s'installent dans les aéroports autour de Toulon

source : wikipedia, wikipedia, l'histoire en questions, guerre-mondiale.org, electionpresidentielle.com
Front de l'est
Front sud
A Stalingrad les combats de rue continuent, les forces allemandes arrivant sur la Volga près de l'usine octobre rouge. La dureté des combats fait que les forces allemandes se morcellent en petit groupes indépendants.

Front du Caucase
Les allemands de la 13e division blindée réussissent à éviter l'encerclement au sud du Terek, mais les combats sont toujours importants

source : onwar.com
Front d'Afrique du nord
Tunisie
Les colonnes alliées capturent Bône et Duzerville, par un parachutage américain, en Algérie. L'aviation de l'axe commence à mener des attaques contre les forces terrestres alliées.

A Bizerte le premier cargo de ravitaillement de l'axe arrive, malgré la résistance des commandants français du secteur. Le Maréchal Pétain ordonne à l'amiral Esteva de laisser les forces de l'axe s'installer.

De nombreux soldats de l'axe commencent à être aérotransportés, et d'ici la fin du mois ce sont 15000 soldats qui seront en Tunisie.

Le général Walther Nehring est nommé à la tête du 90e corps qui doit défendre la tunisie

Libye
Les forces blindées britanniques arrivent devant Tobrouk

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net
Front du pacifique sud
Iles Salomon
A la pointe Koli, la poche japonaise est détruite par les soldats américains. On compte 450 à 475 corps de japonais tués dans la poche, et tout le matériel lourd des soldats du colonel Shoji est capturé. Coté américain, ce sont 40 morts et 120 blessés qui sont à déplorer dans l'opérations.
6000 soldats américains arrivent en renfort à la pointe Lunga.

Soin avant évacuation de blessés américains à la pointe Koli. Si l'action à la pointe Koli n'a pas permis aux japonais de reprendre l'initiative ou de renforcer leurs forces, elle permet au moins de stopper l'avancée sur Kokumbona à l'ouest de a Matanikau. Une fois l'action de la pointe Koli terminée, les défenses japonaises sont à nouveau aptes à empêcher les américains de prendre Kokumbona, point central pour le ravitaillement des forces japonaises

Nouvelle-Guinée
Les soldats australiens continuent de se battre pour empêcher les japonais de se replier au travers de la Kumusi.

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org
Mer des Salomon
Le convoi japonais, escorté par l'escadre du vice amiral Hiroaki Abe, comprenant les cuirassés Hiei et Kirishima, 1 croiseur léger et 11 destroyers, se rassemble à 110km de Guadalcanal pour en prendre la direction. L'objectif est d'arriver sur l'île dans la nuit, pour y déposer les renforts japonais. L'escorte quand à elle doit bombarder Henderson Field avec des obus spéciaux pour détruire la Cactus air force.
Les navires japonais sont repérés par les avions de reconnaissances américains dans la journée et tous les navires américains de la zone (2 croiseurs lourds, 3 croiseurs légers et 8 destroyers) se préparent à protéger les troupes au sol

source : wikipedia

Atlantique nord
Le U224 coule le cargo panaméen Buchanan au milieu de l'Atlantique nord
Le U130 attaque les navires du convoi UFG-1 au large de Fedhala, au Maroc, et coule les transports de troupe américains USS Tasker H. Bliss,USS Edward Rutledge et USS Hugh L. Scott.
Le U515 coule le ravitailleur de destroyer britannique HMS Hecla à l'ouest de Gibraltar

Mer des Caraïbes
Le U163 attaque le convoi TAG-20 au nord de Caracas, au Venezuela, et coule la canonnière américaine USS Erie

Méditerranée
Le U593 attaque le convoi KMS-2 au large d'Oran, en Algérie, et coule le cargo britannique Browning

Mer Baltique
Le U272 coule au nord de Dantzig suite à une collision avec le U634

Méditerranée
Le U660 est coulé au nord d'Oran, en Algérie, par les corvettes britanniques HMS Lotus et HMS Starwort
Le sous-marin italien Argo coule le croiseur auxiliaire britannique Tynwald et le cargo britannique Awatea à l'est de Bougie, en Algérie Française

source : RegiaMarina.net, UBoat.net
Le general De Gaulle informe l'Amiral Stark, commandant des forces navales américaines en Europe, qu'il n'y a aucune possibilité d'accord entre les Français libres et l'Amiral Darlan.

source : The world at war


L'age du service militaire est baissé de 20 à 18 ans aux Etats-Unis. Le président Roosevelt estime que les forces armées américaines réuniront 10 millions d'hommes à la fin de 1943

source : onwar.com


Le Guatemala suspend ses relations diplomatiques avec la France

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org




Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 12 novembre 1942 : "Ersatz corse"

texte : Vieux fou! JE vais t'apprendre comment défendre le déshonneur de la France.

source : CartoonHub

11 Novembre 1942

Publié le par Fix

A 5h30 M. Rochat, secrétaire général aux Affaires étrangères du gouvernement de Vichy, reçoit une lettre d'Adolf Hitler adressé au Maréchal et annonçant l'entrée des troupes allemandes en zone libre.

Affiche placardée en France et reprenant le texte de la lettre d'Adolf Hitler au Maréchal Pétain

A l'aube les troupes allemandes franchissent la ligne de démarcation entre la zone libre et la zone occupée. Au fur et à mesure de leur pénétrations dans les villes françaises, exception faite de Toulon ou ils n'entrent pas, ils occupent les points stratégiques et désarment les garnisons de l'armée d'armistice qui ne bouge pas. Le général Bridoux, ministre de la Guerre, a intimé l'ordre aux unités de rester dans leurs garnisons. Seul, le général de Lattre de Tassigny, commandant une division à Montpellier refuse d'obéir et tente avec quelques hommes de prendre le maquis. L'expédition échoue cependant et il est arrêté et envoyé à la prison militaire de Toulouse.

A 10 h 30, le maréchal von Rundstedt, commandant en chef des armées allemandes à l'ouest, arrive en grand uniforme à l'hôtel du Parc, centre du pouvoir à Vichy, et est reçu par le Maréchal Pétain qui lui lit aussitôt une protestation
J'ai reçu cette nuit une lettre du Führer m'annonçant qu'en raison des nécessités militaires il était dans l'obligation de prendre des mesures qui ont pour effet de supprimer, en fait, les données premières et les fondements de l'armistice. Je proteste solennellement contre ces décisions incompatibles avec les conventions d'armistice.
Cette proclamation a été rédigé entre 6h30 et 9h50, au terme d'une réunion orageuse dans le bureau du Maréchal où se trouvaient, outre ce dernier, le général Weygand, le contre-amiral Auphan, secrétaire d'état à la marine, le docteur Menetrel, M. Rochat, Secrétaire général aux Affaires étrangères, et l'amiral Platon, secrétaire d'état à la coordination des forces armées. Alors que ce dernier déclarait qu'il valait mieux ne pas se presser de protester, le général Weygand exaspéré lui aurait rétorqué
Amiral, c'est effroyable, vous êtes la honte de la France.
Le maréchal von Rundstedt empoche la protestation sans un mot et donne son accord pour sa diffusion radiophonique.
La protestation est donc retransmise plusieurs fois dans la matinée, et à midi, elle est assortie d'une nouvelle déclaration du Maréchal
Français, je croyais avoir vécu les jours les plus sombres de mon existence. La situation d'aujourd'hui me rappelle les mauvais souvenirs de 1940... Je salue avec douleur les militaires... et tous ceux qui tombent pour l'honneur de l'Empire et la sauvegarde de la patrie... Français de la Métropole et de l'Empire, faites confiance à votre Maréchal qui ne pense qu'à la France.
en début d'après-midi, les allemands occupent les postes d'émission et interdisent la diffusion des protestations.

Chars allemands entrant dans une ville française de la zone libre lors de l'occupation de celle-ci

Le gouvernement de Vichy vient de perdre les dernières parcelles de souveraineté qui lui restaient.

Suite à cette occupation les frais d'occupation passent de 300 à 500 millions de francs par jour. Les allemands récupèrent la majorité de la zone libre, mais les italiens augmentent aussi leur zone d'occupation, contrôlant les Alpes-Maritimes, la Drôme, l'Ardèche, le Var, les Hautes-Alpes, la Savoie, la Haute-Savoie et la Corse.

Le commandant de la flotte, l'amiral de Laborde, refuse de rejoindre l'Afrique avec l'escadre de Toulon, malgré les demandes de l'Amiral Darlan en ce sens

Affiche reprenant un texte destiné aux français de la zone non occupée

source : l'histoire en question, "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, onwar.com, guerre-mondiale.org, electionpresidentielle.com, Worldwar-2.net, Base Archim du ministère de la culture (photo)
Le général De Gaulle prononce un discours à l'Albert Hall de Londres
La voici donc terminée, la première phase de cette guerre, celle où devant l'assaut prémédité des agresseurs reculait la faiblesse dispersée des démocraties. Dans les rues héroïques de Stalingrad, dans les sables du désert d'Afrique, dans la brousse des Iles Salomon, le recul perpétuel a fait place à l'offensive. D'un bout à l'autre de l'Europe torturée, des Pyrénées à la Volga, le souffle de la résistance l'emporte décidément sur l'esprit de défaite et de servitude. Après plus de trois ans d'efforts, l'ennemi lassé et décimé voit disparaître à l'horizon le mirage de la victoire. La colossale balance des forces qui, jusqu'à hier, s'inclinait lourdement du côté de la tyrannie, penche maintenant vers la liberté.

Cependant, si le tunnel où nous avons longtemps cheminé dans les ténèbres commence à s'éclairer d'une lointaine lueur, il s'en faut de beaucoup que nous nous trouvions au terme. Pour affaibli qu'il soit, l'ennemi demeure puissant, habile, résolu. Pour renforcé que nous soyons, nous portons encore en nous-mêmes bien des éléments de faiblesse. Après tant de revers subis, les démocraties ont pu, certes, savourer leurs premiers succès. Mais il leur reste à briser la plupart des positions matérielles et morales à l'abri desquelles l'adversaire domine une grande partie du monde. Il leur reste à imposer leur force afin de dicter leur loi. Il leur reste à gagner la guerre.

Or, dans la phase nouvelle qui s'ouvre et qui devra conduire les Alliés à la victoire contre le principal ennemi, la destinée a placé la France au plein centre de l'action. A vrai dire, ce n'est qu'une fois de plus. Bien avant Arminius nous en avions pris l'habitude et, depuis, nous l'avons conservée. Quand, après le drame présent, en dépit de la surprise de juin 1940 et de l'abus de confiance commis à notre égard par des traîtres camouflés, on tiendra un compte exact de tout ce que nous avons fait, de tout ce que nous faisons et ferons encore contre la fureur germanique depuis qu'elle nous menace et menace les autres, on obtiendra, je le crois, un total impressionnant.

En tout cas, pour le présent, c'est d'abord de l'attitude de la nation française qu'aura dépendu l'échec de l'envahisseur dans l'utilisation de l'Europe. Que notre pays se fût abandonné à la volonté de l'ennemi et aux stupéfiants des traîtres, évidemment c'en était fait! L'ordre nouveau eût puisé dans les ressources matérielles, humaines, morales de notre peuple tout ce qui lui manquait pour vaincre. D'autres peuples européens, écrasés de souffrances comme le nôtre et soumis, comme le nôtre, aux dictatures de trahison, auraient cédé à l'affreux exemple. C'est alors, et alors seulement, que se serait édifiée, sous la direction d'Hitler, cette Europe unie et compacte qui braverait dorénavant l'assaut des libérateurs. Au contraire, la résistance française a fait échouer ce vaste plan. A l'heure qu'il est, il y a, certes, des oppresseurs et des victimes, des occupants et des révoltés. Mais il n'y a pas de Grand Reich allemand étayé de vassaux dociles parce que la France ne s'y est pas prêtée.

Si la France se trouve être, politiquement et moralement, au centre de cette lutte gigantesque, elle l'est aussi stratégiquement. Pour les armées alliées, son sol natal est la tête de pont de l'Europe. Ses terres d'Afrique offrent une base de départ naturelle pour la libération. Nul dans le monde ne doute plus que la bataille de la décision portera le nom de la France. Qu'il doive en résulter pour notre pays de terribles épreuves ajoutées à tant d'autres, cela n'est que trop évident. Que les traîtres de Vichy, abusant toujours et toujours de la servitude militaire, y trouvent de nouvelles occasions de dresser des poitrines françaises entre la patrie et la libération, nous n'en avons hélas! jamais douté. Mais que la nation française soit, de ce fait, en mesure d'apporter à l'effort commun un concours essentiel et, par là, d'assurer tous ses droits à la victoire, cela n'est pas moins certain. S'il est déjà établi que le camp de la liberté ne pouvait pas gagner la guerre sans la fidélité française, il reste à faire en sorte que cette guerre soit effectivement gagnée avec la France.

Je dis la France, c'est-à-dire une seule nation, un seul territoire, un seul empire, une seule loi. Ah! certes, dans l'abîme effrayant où l'ont fait rouler le désastre et la trahison, mille forces centrifuges s'exercent sur l'unité de la France. Du moment où un pouvoir illégitime et soumis aux ordres de l'ennemi tournait contre l'honneur, l'intérêt, la liberté du peuple, tous les moyens du gouvernement;du moment où l'envahisseur découpait le sol national en zones strictement séparées; du moment où l'Empire se déchirait en deux parties, l'une enchaînée par les tyrans, l'autre libérée pour le combat; du moment où une propagande infâme se répandait par la voie de l'autorité publique pour diviser le pays en y jetant l'anathème contre des catégories entières de citoyens, et d'abord contre ceux-là qui luttaient pour la patrie, l'unité nationale courait de bien graves dangers.

Et, cependant, c'est un fait qu'elle subsiste et qu'elle s'affermit. Parmi les Français dispersés par la force ou sollicités par le désespoir, l'accord s'est établi dans le secret des âmes. Cet accord est maintenant public. La masse du peuple français s'unit sur les trois impératifs suivants: l'ennemi est l'ennemi; le salut du pays n'est que dans la victoire; c'est dans la France Combattante que toute la France doit se rassembler.

De l'esprit et du cœur de nos paysans, de nos ouvriers, de nos bourgeois, de nos intellectuels et de nos prêtres, ont jailli les millions et les millions de pensées, de volontés, d'ardeurs, dont s'est formé le fleuve unique de l'intérêt national. L'envahisseur a pu fusiller, piller, corrompre; Vichy a pu mentir, décréter, persécuter ; les traîtres ont pu se vendre, les faibles succomber, les lâches se coucher; le malheur, l'isolement, la déception ont pu assaillir les courages; la faim a pu émacier les corps; malgré tout, par-dessus tout, la nation s'est retrouvée. Devant l'ennemi et les traîtres elle neo veut rien écouter, sinon la fureur des ancêtres et la vengeance d'un grand peuple trahi dans sa confiance et violé dans ses foyers. Il y a là un courant élémentaire que rien ne détournera plus, dont la puissance est essentielle dans la nouvelle phase de la guerre et tel qu'ensuite l'ordre et la paix du monde ne pourraient être rebâtis si on prétendait l'ignorer.

Ce grand mouvement de résurrection nationale, quel en est le ciment ? Quel en est le centre ? Quel en est le but ? Jamais, n'est-il pas vrai nous n'avons sur ce sujet interrogé nos compatriotes, qu'ils viennent de la Métropole ou de l'Empire, sans recueillir toujours la même réponse. Cette réponse, nous venons de l'entendre, une fois de plus, de la bouche de ces hommes qui parlaient ici, tout à l'heure, au nom de tant et tant d'autres. Si je la répète à mon tour, c'est, d'abord parce qu'elle réconforte et, ensuite, parce que dans le monde il ne manque pas d'hommes, moins éclairés sur la France que ne le sont les Français. Or, dans ce temps, les choses vont vite et les retards ont des inconvénients. Eclairons donc au plus tôt nos amis.

Le ciment de l'unité française, c'est le sang des Français qui n'ont jamais, eux, tenu compte de l'Armistice, de ceux qui, depuis Rethondes, meurent tout de même pour la France, de ceux qui n'ont pas voulu connaître, suivant le vers de Corneille, " la honte de mourir sans avoir combattu ". Oui, le sacrifice total accepté par certains pour le salut de tous, voilà d'abord ce qui rassemble les enfants de la patrie. Soldats morts à Keren, à Koufra, à Mourzouk, à Damas, à Bir-Hakeim, à Hameimat ; marins des navires coulés : Narval, Surcouf, Alysse, Mimosa, Poulmic, Viking, Chasseur, aviateurs tués dans le ciel des batailles d'Angleterre, d'Orient, d'Afrique; volontaires françaises écrasées à votre poste; équipages de nos navires marchands détruits en service commandé; combattants de Saint-Nazaire tombés le couteau à la main; fusillés de Nantes, de Paris, de Lille, de Bordeaux, de Strasbourg et d'ailleurs, c'est vous qui maintenez la France indivisible. C'est grâce à vous que, dans son malheur, elle ressent ces tressaillements qui font se lever les têtes et se redresser les cœurs.

C'est vous qui donnez un sens, une portée, une valeur, à tout ce que nous tâchons de faire pour le pays. Sans vous rien ne serait rien, même pas les microphones et les porte-plume. C'est vous qui condamnez les traîtres, déshonorez les attentistes, exaltez les courageux. Braves et purs enfants de chez nous ! En rendant le dernier soupir, vous avez dit : " Vive la France! " Eh bien! dormez en paix! La France vivra parce que, vous, vous avez su mourir pour elle.

Le centre autour duquel se refait l'unité française, c'est la France qui combat. A la nation mise au cachot nous offrons, depuis le premier jour, la lutte et la lumière. Il a suffi de cela pour que le courant national se canalise dans notre sens. Nous avons entendu, quelquefois, parler de territoires, de troupes, de groupements, qui se sont ralliés à nous. Nous voyons arriver sans cesse des hommes qui ont tout bravé et surmonté pour nous rejoindre. Nous savons quels développements prennent, malgré la police, la prison, les poteaux d'exécution, nos vaillantes phalanges d'action : Combat, Libération, Franc-Tireur, Avant-garde. Nous mesurons le nombre des Français et des Françaises qui nous appellent avec ferveur. Mais quels territoires, quels groupements, quelles troupes nous ont quittés pour jouir des bienfaits de l'Armistice et des douceurs de 1'" Ordre Nouveau"

Où est la liste de ceux qui courent rejoindre Vichy? Qui donc s'est fait fusiller en confessant la collaboration ? Quels sont les citoyens qui troquent leur croix de Lorraine contre le portrait du Maréchal ? En vérité, la nation plébiscite la France Combattante tous les jours. C'est vers elle qu'elle se tourne. C'est en elle qu'elle se reconnaît. C'est d'elle, et d'elle seule, qu'elle attend la direction de son combat.

Mais, comme une pareille adhésion du pays et de tels devoirs envers lui nous confèrent la qualité pour exercer à son unité nationale, nous prétendons user de cette autorité-là pour refaire, d'une façon matérielle, dans la guerre et pour la guerre, l'unité qui s'est déjà refaite moralement.

Nous prétendons rassembler tout notre peuple et tous nos territoires, comme nous l'avons fait déjà pour le Tchad, le Congo, l'Oubangui, le Gabon, le Cameroun, les Nouvelles-Hébrides, la Nouvelle-Calédonie, les Etablissements d'Océanie, l'Inde Française, Saint-Pierre-et-Miquelon, comme nous avons libéré le Liban et la Syrie pour nous en faire des alliés très chers et très fidèles et comme nous nous mettons en devoir de joindre à tout cela la grande île française de Madagascar avec l'appui loyal et désintéressé de notre bonne alliée l'Angleterre

Nous ne voulons pas de neutralisation pour aucun morceau de la France ni de l'Empire. Nous n'admettrions pas que quiconque vienne diviser l'effort de guerre de la patrie par aucune de ces entreprises dites parallèles, c'est-à-dire séparées, dont l'expression sourde, mais puissante, de la volonté nationale saurait d'ailleurs faire justice comme elle a toujours su le faire depuis deux ans, quatre mois et vingt-cinq jours. Oui, c'est au nom de la France que parle le Comité National Français quand il requiert de tous leur concours pur et simple pour arracher à l'ennemi et à Vichy notre pays qu'ils écrasent, pour rétablir intégralement toutes les libertés françaises et faire observer les lois de la République. Car cette restauration complète de l'intégrité et de l'unité territoriales et impériales françaises, cette libération de toute espèce de tyrannie, ce respect de ce qui fut, naguère, décidé par la nation et que seule la nation a le droit de modifier, ce sont bien là les volontés immédiates de notre peuple et, par conséquent, les buts de nos efforts.

La France est, en ce moment, une nation terrassée à qui ses adversaires ont appliqué de force un bâillon empoisonné. Rien ne compte pour elle excepté de lutter contre l'asphyxie et de recouvrer l'usage de ses membres afin de pouvoir, à son tour, frapper ceux qui l'ont frappée. Toutes les autres considérations ne valent rien à ses yeux. Les anciennes querelles des partis, les prétentions des personnes, les routines, les intérêts, les préjugés, lui sont parfaitement détestables. Elle ne juge les hommes et leurs actions qu'à l'échelle de ce qu'ils réalisent pour lui sauver la vie. Les hiérarchies établies naguère, les personnages jadis consacrés, les règles du jeu d'autrefois, n'ont plus prise sur sa confiance.

La nation ne connaît plus de cadres que ceux de sa libération comme, dans sa grande Révolution, elle n'acceptait plus de chefs que ceux du salut public.

Est-ce à dire que la France, absorbée maintenant par le souci de survivre, n'imagine rien au-delà? Au contraire! Je ne pense pas qu'un seul pays au monde ait tiré des événements de plus claires et cruelles leçons. Parce que nous sommes d'abord tombés presque seuls à l'avant-garde des démocraties, parce qu'aujourd'hui la corde nous étrangle, on se ménagerait des surprises si on croyait pouvoir douter de notre volonté de nous réformer nous-mêmes et de contribuer puissamment à l'ordre futur du monde. Oui! Le peuple français, opprimé et trahi, mais bien vivant et très lucide, a lui aussi son plan d'avenir.

La France mesure, d'abord, les périls mortels où l'ont jetée tour à tour la lente décadence de l'autorité publique et l'infamie du pouvoir personnel. Elle en conclut à la nécessité d'établir, dès qu'elle le pourra, une Démocratie nouvelle, telle que la souveraineté du peuple puisse s'exercer totalement par le suffrage et par le contrôle, et telle aussi que le pouvoir chargé de diriger l'État ait les moyens de le faire avec force et continuité. La France sait aussi ce que lui coûte un régime social et moral sclérosé dans lequel la patrie se vit successivement négligé par des masses exploitées, puis trahie par des coalitions de trusts et de gens en place. Elle entend construire chez elle un édifice social et moral dans lequel chaque individu pourra vivre dans la dignité et dans la sécurité, où nul monopole ne pourra abuser des hommes ni dresser aucune barrière devant l'intérêt général.

La France constate également que, dans l'espace d'une vie d'homme, elle a connu trois invasions, chacune plus affreuse et plus ruineuse que la précédente, mais toutes du fait du même ennemi. Avec l'Allemagne qui, par nature, ne cesse pas de sécréter des Bismarck, des Guillaume II ou des Hitler, elle ne conçoit point de paix qui ne soit garantie, non par des phrases, mais par des gages réels. La France, enfin, comme toutes les nations libres de notre vieux continent, ne sait que trop que ses épreuves n'auraient pas été possibles sans l'absurde relâchement de ses belles et bonnes alliances et l'échec des essais d'organisation de la paix. Elle souhaite, désormais, tout faire pour qu'en Europe ceux dont les intérêts, le souci de leur défense et les besoins de leur développement sont conjugués avec les siens se lient à elle, comme elle-même à eux, d'une manière pratique et durable. En même temps, elle entend jouer le rôle qui revient à son effort et à son génie dans un système mondial tel que celui qu'a défini la Charte de l'Atlantique et qui tiendrait à placer le progrès et la sécurité de tous sur une base internationale.

Dans un message qu'il adressait récemment à Staline, le Président des États-Unis disait que l'union des Alliés dans cette guerre était le prélude nécessaire à leur union dans la paix. Cela est profondément juste. Quand l'écho du dernier coup de canon se sera éteint sur la terre, les peuples se jugeront entre eux d'après ce qu'ils auront fait les uns pour les autres au combat. C'est dire que rien n'importe davantage à l'harmonie future des Nations Unies, tout comme, d'ailleurs, à leur victoire, que leur action commune dès à présent. La stratégie qui consiste à susciter et à conjuguer toutes les forces de l'alliance est comme le critérium des relations de l'avenir.

Or, si la puissance impériale de l'Empire britannique, incarnée dans la tempête, comme elle le sera dans la gloire, par un Winston Churchill, si la force matérielle et morale énorme déployée par le peuple et les armées russes sous la direction d'un Staline, si les immenses réalités et virtualités guerrières des États-Unis, conduits par un Franklin Roosevelt, constituent en ce moment les éléments principaux dans la lutte contre la tyrannie, l'apport de la résistance française ne saurait être négligé. Pour le présent l'usure de l'ennemi, pour l'avenir l'accord des peuples libres, en dépendent dans une large mesure. Comme cela est vrai surtout pour ce qui concerne la France et son Empire, champs de bataille d'hier, d'aujourd'hui et de demain et facteurs de premier plan dans la reconstruction du monde!

Mais quelle valeur nationale et, par suite, internationale auraient les efforts des Français dans la guerre, si ces efforts étaient dispersés ou noyés à titre d'auxiliaires dans la puissance de leurs alliés ? Non, non! Les services des Français ne sont dus qu'à la France. La résistance du peuple opprimé et le combat de tous ceux qui sont libres forment un tout qui est l'apport de la France à la cause commune. Le rassemblement des Français, dans la lutte proprement française et sous une loi uniquement française, est indispensable à l'accord de la nation avec les Nations Unies autant qu'au salut public.

Aujourd'hui, la France se recueille dans une seule espérance et dans une seule volonté. Elle le fait tout entière à la seule exception des traîtres. Ici se trouvent rassemblés, pour un même acte de foi, des milliers d'hommes et de femmes de chez nous, faisant de notre réunion comme une image du pays. De même que, malgré mille et mille vicissitudes, nous nous trouvons, côte à côte, plus résolus que jamais, sous le signe immortel de notre croix de Lorraine, ainsi rien ne pourra faire que la France, restée indivisible dans les pires ténèbres de son Histoire, se laisse diviser au moment où la radieuse aurore se dessine à l'horizon.

Un seul combat pour une seule patrie!

Le général De Gaulle prononce ensuite un discours à la radio de Londres suite à l'occupation de la zone libre.
Le 18 juin 1940, j'invitais les officiers, soldats, marins, aviateurs français, les techniciens et ouvriers, les spécialistes, à se mettre en rapport avec moi pour continuer le combat.
Aujourd'hui II novembre, à la veille de la victoire, au moment où Hitler va occuper tout le territoire, je répète mon appel.

Français, Françaises de France !

Profitez des quelques heures dont vous disposez pour venir, si vous pouvez, vous joindre à ceux qui luttent aux côtés des Alliés.
Officiers, sous-officiers, soldats, marins, aviateurs! avec vos navires, vos avions, vos armes, rejoignez d'urgence les Forces Françaises Libres. Ne laissez pas vos armes entre les mains de l'ennemi.
La victoire est certaine.

Venez y participer.

source : mediaslibres.com

Front de l'est
Front sud
La VIe armée allemande lance sa dernière attaque majeure pour tenter de capturer Stalingrad. De violents combats ont lieux, occasionnant de lourdes pertes des 2 cotés. La Volga, prise dans la glace, rend difficile l'apport de ravitaillement et de renforts aux soldats soviétiques.

Front du Caucase
La 13e division blindée allemande du 3e corps blindé commence à se désengager pour éviter d'être coupée des autres unités allemandes, près de Ordshonikidze

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net
Front d'Afrique du nord française
Un armistice est signé terminant les combats dans l'Afrique du nord française à 7h. Casablanca est occupée par les forces américaines, et les forces britanniques avancent vers la Tunisie, capturant Bougie par un débarquement. La 11e brigade prend la direction de Bône.
Les unités aériennes de l'axe commencent à bombarder intensément les convois alliés. près de 1000 soldats allemands sont déjà arrivés dans les environs de Tunis.

En tout les combats en Afrique du nord entre les alliés et les français ont coûté la vie à 1346 français et 479 britanniques et américains, sans compter les 2000 blessés français et les 720 blessés alliés.

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org
Front d'Afrique du nord
La 2nd division néo zélandaise lance un assaut et capture le col d'Halfaya, capturant 600 soldats italiens au passage. Traversant la frontière sans plus d'opposition, Bardia est capturée sans coup férir.
L'avance de la division néo zélandaise est stoppée momentanément pour qu'elle puisse se réorganiser, pendant que les 1ere et 7e divisions blindées égyptiennes harcèlent les arrières germano-italiens.

source : wikipedia, onwar.com, electionpresidentielle.com, The world at war
Front du pacifique sud
Iles Salomon
A la pointe Koli, le trou dans l'encerclement de la poche est fermé par les soldats américains. Seul 2000 à 3000 soldats japonais ont réussit à s'échapper vers le sud.

A l'ouest de la Matanikau, devant l'annonce d'un convoi japonais approchant, sensé transporter les 10000 hommes restant de la 38e division japonaise, le général Vandegrift ordonne aux soldats américains de repasser sur la rive est de la Matanikau.

Nouvelle-Guinée
De durs combats ont lieux autour de Gorari entre les Australiens et les Japonais.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, wikipedia
Océan Indien
Les corsaires japonais Hokoku Maru et Aikoku Maru attaquent le dragueur de mine indien HMIS Bengal et le pétrolier Ondina. Le HMIS Bengal coule le Hokoku Maru alors que l'Ondina est pratiquement coulé par le Aikoku Maru. Le pétrolier parvient cependant à rester à flot, le corsaire japonais le pensant en train de couler et ne l'achevant pas.

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org
Atlantique nord
Le sous-marin italien Leonardo Da Vinci coule le cargo néerlandais Veerhaven au nord est de Recife, au Brésil
Le U160 coule le cargo britannique City of Ripon au nord ouest du Georgetown, en Guyane britannique
U173 attaque les navires du convoi UGF-1 au large de Fedala, et coule le transport de troupe américain USS Joseph Hewes et endommage le ravitailleur américain USS Winooski et le destroyer américain USS Hambleton

Méditerranée
Le U380 coule le transport de troupe néerlandais Nieuw Zeeland à 80 miles à l'est de Gibraltar
Le U407 coule le transport de troupe britannique Viceroy of India au nord ouest d'Oran, en Algérie

Mer de Chine Orientale
Le sous-marin américain USS Haddock coule le transport japonais Venice Maru entre la Corée et la Chine

source : UBoat.net, Hyperwar, RegiaMarina.net