13 mai 1940
Front ouest
L'Allemagne prévient que tout parachutiste allemand exécuté contrairement aux lois internationales, résultera l'exécution de 10 prisonniers français.
nord
Dans la nuit Amsterdam est bombardé.
Durant la journée Rotterdam est durement attaqué par la Luftwaffe sans considérations pour les populations civiles. La ville est de nouveau
contrôlée par les forces néerlandaises dans la journée.
La 9e division panzer rejoint les parachutistes qui avaient été largués sur Dordrecht et Moerdijk, coupant par la même les pays bas en 2.
L'Ordre de repli des troupes néerlandaises sur la ligne de défense "Forteresse hollandaise" entre Amsterdam, Rotterdam et Utrecht, est donné.
La VIIe armée française est en retraite.
La reine Wilhelmine des Pays bas embarque à bord du destroyer britannique HMS Hereword à destination de l'Angleterre. Le gouvernement embarque sur le destroyer HMS Windsor.
La bataille de Hannut continue et les blindés des 2e et 3e DLM (division légère mécanique) repoussent les blindés allemands du XVIe
panzer corps.
Près de 100 chars français sont hors de combat pour 160 coté allemand. Près de 2500 chars ont participés à la bataille.
Les français retraitent dans la nuit, la mission de protection de la 1ere armée pendant qu'elle se retranchait étant achevée.
Soldats Allemands se préparant à traverser la Meuse (dans une tenue fort éloignée de l'image présentée par la propagande allemande de l'époque)
Sud
Le XIXe corps de Guderian commence à traverser la Meuse à Sedan grâce a un pont construit à la hâte par les ingénieurs allemands et à la
protection continuelle de la Luftwaffe.
A minuit, l'avance allemande sur la rive gauche est de huit kilomètres, mais seules quelques unités ont franchi le fleuve.
Les français ont souffert du manque de préparation de leurs positions sur la Meuse, des attaques continuelles de l'aviation allemande et de la faible qualité des troupes engagées.
Près de la frontière suisse, l'artillerie française et l'aviation allié détruisent le tunnel ferroviaire d'Istein, tunnel vital pour la ligne Siegfried.
source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, Chronologie of World War II, onwar.com, guerre-mondiale.org, Wikipedia, obberkampf.muddeln.free.fr
(photo)
Campagne de
Norvège
La 2-Gebirgsjäger-Division commence à se déplacer au nord de Trondheim. Son but est de faire la jonction avec les troupes du général Dietl à Narvik. Elle rencontre la résistance des troupes
alliés et norvégiennes sur sa route.
Le général Auchinleck remplace le général Mackesy à la tête du corps expéditionnaire et fait front vers le sud pour arrêter les Allemands venus de Namsos.
A une 10aine de kilomètres au nord de Narvik, 3 bataillons français de chasseurs alpins et un bataillon d'infanterie norvégien débarque à
Bjerkvik et capture la ville. Les troupes débarquées préparent un assaut sur Narvik.
source :onwar.com, Chronologie of World War II, Norway 1940, norway during world war II
Le premier ministre, M. Churchill, déclare que la politique britannique est la guerre sur la terre, sur les mers et dans les airs, et la victoire à tout prix.
Vendredi dernier dans la soirée, Sa Majesté m'a chargé de constituer le nouveau gouvernement. C'était la volonté clairement exprimée du parlement et de la nation qu'il reposât sur la base la plus large possible et comprît tous les partis, ceux qui soutenaient l'ancien gouvernement comme ceux qui étaient dans l'opposition. De cette tâche, je viens d'achever la partie la plus importante : un Cabinet de Guerre de cinq membre est formé, qui représente, avec les libéraux de l'opposition, l'unité de la nation. Les chefs des trois grands partis consentent à servir soit dans le cabinet de guerre, soit dans de hauts postes d'État. Et les trois ministères de la défense nationale sont pourvus. Il était en effet essentiel que cette partie de ma tâche fût réalisée en un seul jour, à cause de l'extrême et rigoureuse urgence. Un certain nombre d'autres " position clé " ont été dévolues hier et je dois ce soir même soumettre une nouvelle liste à sa Majesté. En sorte que j'espère compléter la nomination des principaux ministres dans la journée de demain. Généralement, celle des autres ministres prend un peu plus de temps ; mais je pense que lorsque le Parlement se réunira à nouveau, ma mission aura été menée à bien et que le gouvernement sera au complet.
J'estimais que l'intérêt public commandait de suggérer que la chambre fût convoquée pour aujourd'hui. Le Président, qui était du même avis, prît donc les mesures nécessaires, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la résolution de la chambre. À la fin de la réunion d'aujourd'hui, l'ajournement de la chambre jusqu'au mardi 21 mai sera proposé, tout étant, bien entendu, prévu pour qu'elle se réunisse plus vite plus tôt s'il en est besoin. Dans le plus bref délai les députés seront informés des affaires à traiter pendant cette semaine. Enfin j'invite la chambre, par la résolution qui est présentée en son nom, à exprimer son approbation des mesures prises et à voter sa confiance dans le nouveau gouvernement.
Certes, la formation d'une administration aussi vaste et complexe est en elle même une grave entreprise. Mais plus grave encore si l'on se représente que nous nous trouvons au seuil d'une des plus grandes batailles de l'histoire, que nous sommes en plein combat en maints points de la Norvège et de la Hollande, qu'il nous faut être prêt à tout en Méditerranée, que la guerre aérienne se poursuit sans relâche, et que par surcroît de grands préparatifs doivent être faits ici sur notre sol. Dans la crise que nous traversons, j'espère que la Chambre de lui parler brièvement. J'espère que ceux de mes amis ou collègues, ou anciens collègue qui sont touchés par la reconstruction gouvernementale me pardonneront si d'aventure j'ai, dans la nécessité d'agir, failli aux usages. Enfin qu'il me soit permis de tenir à la Chambre le même langage qu'à mes collègues du gouvernement : " Je n'ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. "
Nous avons devant nous une épreuve de première grandeur. Nous avons devant nous, de très longs mois de lutte et de souffrance. Vous me demandez quelle est notre politique ? Je vous répond : faire la guerre, sur mer, sur terre et dans les airs, avec toute notre puissance et toute la force que Dieu peut nous donner ; faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, qui n'a jamais eu d'égale dans le sombre et lamentable catalogue des crimes humains. Voilà notre politique. Vous me demandez quel est notre but. Je vous répond en deux mots : la victoire, la victoire à tout prix, la victoire malgré toutes les terreurs, la victoire quelque longue et dure que puisse être la route : car, hors la victoire, il n'est point de survie. Comprenez le bien : pas de survie pour l'Empire britannique, pas de survie pour tout ce qu'illustre l'Empire britannique, pas de survie pour l'immémorial effort vers les buts supérieurs de l'humanité. Mais c'est plein d'espoir et d'entrain que j'assume ma tâche, assuré qu'il ne sera pas infligé à notre cause de faillir devant les hommes. Conjonctures qui m'autorisent – je pense – à réclamer l'aide de tous, et à dire " Allons, en avant tous, unis et forts. "
source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, beaucoudray.free.fr (discours)
source : CartoonHub
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