21 juin 1940
Le groupe des
plénipotentiaires français arrive dans la clairière de Rethondes pour la négociation d'armistice.
A 15h30 le général Keitel, chef d'état major général de la Wehrmacht lit le document d'armistice. Celui ci accuse la France d'être l'agresseur dans la guerre.
Il décrit ensuite les 24 conditions d'armistice. Celles ci ne peuvent être discutées mais seulement faire l'objet d'éclaircissements et d'explications.
Les conditions sont les suivantes
- partition de la France en 2 zones, occupés et non occupés. La zone occupée comprend les 2 tiers du territoire français.
- les prisonniers allemands sont à rendre aux allemands (ce qui n'est pas le cas des prisonniers français). De même, tout ressortissant allemand devra être livré aux allemands sur simple demande.
- les frais d'occupation sont à la discrétion du vainqueur
- l'armée française sera démobilisée et limité à des effectifs suffisants pour maintenir l'ordre (les discussions ultérieures porteront le nombre de soldat à 100 000)
- toute l'artillerie, la DCA, les armes d'infanterie et les avions militaires seront remis aux allemands. Les avions pourront être conservés si ils sont désarmés et mis en sécurité sous contrôle allemand.
- interdiction de produire du matériel de guerre sur le sol français.
- toutes les fortifications doivent êtres données aux allemands ou détruites.
- les navires de guerre français doivent être rapatriés dans leur port d'attache d'avant guerre et tous les navires, sauf ceux nécessaires à maintenir l'ordre dans les colonies, doivent être rapatriés en France. Les allemands précisent cependant qu'ils ne les utiliseront pas.
- tout français combattant les allemands sera considéré hors la loi par le gouvernement français.
- le trafic maritime commercial est interdit pour le moment. Tous les navires de commerce français doivent rentrer en France, ou se rendre dans un port neutre si ce n'est pas possible.
- aucun avion n'a le droit de décoller sur le territoire français sans accord allemand.
- aucune radio n'a le droit d'émettre sans accord allemand.
- le libre passage est accordé aux allemands sur tout le territoire français pour le transport de marchandise.
- mise en place d'une commission d'armistice pour en contrôler son application
A 20h30 le général Huntziger obtient l'autorisation de téléphoner au général Weygand pour lui rendre compte des conditions d'armistice.
Le problème si situe surtout au niveau des demandes concernant la flotte française. Les principaux ports d'attache d'avant guerre étant Brest et Cherbourg, ceux ci se trouvent donc majoritairement en zone d'occupation allemande.
Installation à Paris de la Wehrmachtverkehrsdirektion (WVD, direction des transports de l'armée allemande, la Wehrmacht), chargée de contrôler l'exploitation des chemins de fer.
A Beyrouth, le commandant en chef des forces françaises du Levant, le général de Larminat publie un ordre général manifestant sa volonté de poursuivre le combat.
Front ouest
Les allemands capturent Tours
En Ardèche, à Andance, le 6e Spahis repousse les avant-gardes allemandes.
Dans l'Ain, sur le plateau de Semine, la défense française arrête l'avancée allemande.
Sur le front des alpes, les italiens lancent une grande offensive avant les signatures d'armistice, pour pouvoir négocier en position de force.
Au col du Petit-Saint-Bernard, le fort de la Redoute-Ruinée est attaqué par la division motorisée Trieste. Les tirs des gros ouvrages dispersent l'assaut italien.
En Tarentaise, les troupes italiennes fortes de 52 000 hommes ne progressent que de quelques kilomètres face à 8 550 soldats français.
En Maurienne, 40 000 Italiens affrontent 13 000 Français. La bataille commence par un duel d'artillerie puis la division Brenerro, qui attaque, est mise en déroute.
Dans le Briançonnais, 30 000 soldats italiens attaquent 8 500 Français qui repoussent tous les assauts. La division italienne Sforzesca est repoussée par les armes automatiques du 91ème bataillon de chasseurs alpins. Le fort italien du Chaberton est en parti détruit par l'artillerie française.
Création du groupement Cartier sur les arrières de l'armée des alpes. Il fait face au 16 corps de panzer, qui progresse vers Grenoble et Chambéry.
source : onwar.com, Avanti Savoia (photo), Texte complet de la convention d'armistice, guerre-mondiale.org
Atlantique nord
Le U65 coule le cargo néerlandais Berenice dans le gofle de Gascogne.
Le U52 coule le cargo finlandais Hilda dans le golfe de Gascogne.
Le U28 coule le navire spécial HMS Prunella au sud de l'Irlande.
Le U38 coule le cargo belge Luxembourg à l'ouest de Saint Nazaire.
Le U47 attaque le convoi HX-49 et coule le pétrolier britannique San Fernando au sud de l'Irlande.
Le U43 attaque le convoi 65-X et coule le cargo britannique Yarraville au sud ouest de Figueira da Foz.
source : UBoat.net
RV Jones découvre que les allemands utilisent un code radio d'aide à la navigation aérienne nommé Knickebein. Winston Churchill ordonne le développement de contre mesures.
Henry Tizard, père de l'utilisation des radars dans le système de défense aérien britannique, démissionne. Frederick Lindmann (Lord Cherwell) est maintenant le principal conseiller scientifique de Winston Churchill.
source : onwar.com
Le roi Carol de Roumanie s'accorde des droits dictatoriaux pour "guider le moral et la vie matérielle de la nation".
source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org
Introduction de la conscription, uniquement pour la défense du territoire national canadien.
source : Wikipedia
A 15h30 le général Keitel, chef d'état major général de la Wehrmacht lit le document d'armistice. Celui ci accuse la France d'être l'agresseur dans la guerre.
Il décrit ensuite les 24 conditions d'armistice. Celles ci ne peuvent être discutées mais seulement faire l'objet d'éclaircissements et d'explications.
Les conditions sont les suivantes
- partition de la France en 2 zones, occupés et non occupés. La zone occupée comprend les 2 tiers du territoire français.
- les prisonniers allemands sont à rendre aux allemands (ce qui n'est pas le cas des prisonniers français). De même, tout ressortissant allemand devra être livré aux allemands sur simple demande.
- les frais d'occupation sont à la discrétion du vainqueur
- l'armée française sera démobilisée et limité à des effectifs suffisants pour maintenir l'ordre (les discussions ultérieures porteront le nombre de soldat à 100 000)
- toute l'artillerie, la DCA, les armes d'infanterie et les avions militaires seront remis aux allemands. Les avions pourront être conservés si ils sont désarmés et mis en sécurité sous contrôle allemand.
- interdiction de produire du matériel de guerre sur le sol français.
- toutes les fortifications doivent êtres données aux allemands ou détruites.
- les navires de guerre français doivent être rapatriés dans leur port d'attache d'avant guerre et tous les navires, sauf ceux nécessaires à maintenir l'ordre dans les colonies, doivent être rapatriés en France. Les allemands précisent cependant qu'ils ne les utiliseront pas.
- tout français combattant les allemands sera considéré hors la loi par le gouvernement français.
- le trafic maritime commercial est interdit pour le moment. Tous les navires de commerce français doivent rentrer en France, ou se rendre dans un port neutre si ce n'est pas possible.
- aucun avion n'a le droit de décoller sur le territoire français sans accord allemand.
- aucune radio n'a le droit d'émettre sans accord allemand.
- le libre passage est accordé aux allemands sur tout le territoire français pour le transport de marchandise.
- mise en place d'une commission d'armistice pour en contrôler son application
A 20h30 le général Huntziger obtient l'autorisation de téléphoner au général Weygand pour lui rendre compte des conditions d'armistice.
Le problème si situe surtout au niveau des demandes concernant la flotte française. Les principaux ports d'attache d'avant guerre étant Brest et Cherbourg, ceux ci se trouvent donc majoritairement en zone d'occupation allemande.
Lecture de la convention d'armistice à la délégation française par le
général Keitel.
Installation à Paris de la Wehrmachtverkehrsdirektion (WVD, direction des transports de l'armée allemande, la Wehrmacht), chargée de contrôler l'exploitation des chemins de fer.
A Beyrouth, le commandant en chef des forces françaises du Levant, le général de Larminat publie un ordre général manifestant sa volonté de poursuivre le combat.
Front ouest
Les allemands capturent Tours
En Ardèche, à Andance, le 6e Spahis repousse les avant-gardes allemandes.
Dans l'Ain, sur le plateau de Semine, la défense française arrête l'avancée allemande.
Sur le front des alpes, les italiens lancent une grande offensive avant les signatures d'armistice, pour pouvoir négocier en position de force.
Au col du Petit-Saint-Bernard, le fort de la Redoute-Ruinée est attaqué par la division motorisée Trieste. Les tirs des gros ouvrages dispersent l'assaut italien.
En Tarentaise, les troupes italiennes fortes de 52 000 hommes ne progressent que de quelques kilomètres face à 8 550 soldats français.
En Maurienne, 40 000 Italiens affrontent 13 000 Français. La bataille commence par un duel d'artillerie puis la division Brenerro, qui attaque, est mise en déroute.
Dans le Briançonnais, 30 000 soldats italiens attaquent 8 500 Français qui repoussent tous les assauts. La division italienne Sforzesca est repoussée par les armes automatiques du 91ème bataillon de chasseurs alpins. Le fort italien du Chaberton est en parti détruit par l'artillerie française.
Tourelle 5 du fort du chaberton détruite par l'artillerie française
Mortier schneider de 280mm utilisé pour la destruction du fort du
chaberton
Création du groupement Cartier sur les arrières de l'armée des alpes. Il fait face au 16 corps de panzer, qui progresse vers Grenoble et Chambéry.
source : onwar.com, Avanti Savoia (photo), Texte complet de la convention d'armistice, guerre-mondiale.org
Atlantique nord
Le U65 coule le cargo néerlandais Berenice dans le gofle de Gascogne.
Le U52 coule le cargo finlandais Hilda dans le golfe de Gascogne.
Le U28 coule le navire spécial HMS Prunella au sud de l'Irlande.
Le U38 coule le cargo belge Luxembourg à l'ouest de Saint Nazaire.
Le U47 attaque le convoi HX-49 et coule le pétrolier britannique San Fernando au sud de l'Irlande.
Le U43 attaque le convoi 65-X et coule le cargo britannique Yarraville au sud ouest de Figueira da Foz.
source : UBoat.net
RV Jones découvre que les allemands utilisent un code radio d'aide à la navigation aérienne nommé Knickebein. Winston Churchill ordonne le développement de contre mesures.
Henry Tizard, père de l'utilisation des radars dans le système de défense aérien britannique, démissionne. Frederick Lindmann (Lord Cherwell) est maintenant le principal conseiller scientifique de Winston Churchill.
source : onwar.com
Le roi Carol de Roumanie s'accorde des droits dictatoriaux pour "guider le moral et la vie matérielle de la nation".
source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org
Introduction de la conscription, uniquement pour la défense du territoire national canadien.
source : Wikipedia
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