7 Septembre 1940

source : guerre-mondiale.org, onwar.com

Les commandements du sud et de l'est de l'Angleterre sont en alerte maximum contre une invasion supposée imminente.
Le mot d'alerte "Cromwell", annonçant une invasion allemande imminente, est diffusé partout en Angleterre.
Cette mesure survient après avoir remarqué de grands préparatifs dans la matinée du coté français de la Manche.
Bataille d'Angleterre
Suite aux conséquences politiques des bombardements sur Berlin, les plans d'opérations aériennes allemands sont modifiés.
La RAF étant considéré comme battu, ce sont les centres urbains qui sont maintenant les cibles privilégiés, devant les aérodromes. Ce changement intervient alors que le Fighter command est en grande difficulté, ses aérodromes étant fortement endommagés et ses pilotes exténués.
Ce changement d'attitude allemande, dont le responsable principal, Hermann Goering, vient de prendre personnellement la direction des opérations de la Luftwaffe, va permettre à la RAF d'avoir un répit dont elle a fortement besoin.
Coté allemand on espère que l'attaque des centres urbains, dont Londres est le principal, ferat sortir les chasseurs britanniques pour les détruire une fois pour toute.

Dans la journée
La matinée est étrangement calme, permettant pour la première fois depuis longtemps aux auxiliaires féminins de la WAAF de prendre leur petit déjeuner en paix.
Mais à 16h35, un raid attaque Londres très violement, immédiatement suivi par un second, les 2 totalisant environs 1100 avions, dont 300 bombardiers moyens, 200 bombardiers leger et 600 chasseurs d'escorte.
Les objectifs principaux étant les aérodromes de la périphérie de Londres, les docks et l'arsenal de Woolwich
Les quartiers de Finsbury, Lewisham, Southwark, Bermondsey, Plaistow, Barking, Hackney, Rotherhithe, Stepney, West Ham, Silvertown, Canning Town, East Ham, Poplar, Stratford, Wapping et Whitechapel sont violement touchés
A 18h15 les avions allemands sont sur le chemin du retour.

La nuit
8 nouveaux raids d'importance attaquent Londres, dont les feux allumés par les raids dans la journée ne son pas éteins, entre 20h15 et 4h30.
En tout c'est 300 tonnes de bombes qui sont largués sur la capitale britannique. A minuit c'est tout le East End qui est ravagé par les flammes.
Environ 500 civils seront tués et 1200 blessés par les raids du 7 septembre.
D'autres raids de moindre importance ont lieux sur Biggin Hill et Kenley. Le reste de l'Angleterre ne verra que peu d'action.

Météo : beau temps avec parfois de la brume.
Opérations britanniques : 34 patrouilles faites par 44 avions dans la nuit du 6 au 7 septembre. 143 patrouilles faites par 817 avions.
Opérations allemandes (estimations RAF) : 120 avions ont étés engagés au dessus de la Grande-Bretagne dans la nuit du 6 au 7 Septembre. 700 l'ont étés le 7 Septembre en journée. (en réalité plus de 1100)
Pertes allemandes déclarés par la RAF : 46 chasseurs et 28 bombardiers confirmés, 19 chasseurs et 15 bombardiers probables.
Pertes alliées déclarés par la RAF : 27 avions
Pertes réelles : 41 avions allemands et 28 avions britanniques.
Etat des aérodromes : Rochford est inutilisable
Nombre d'avions utilisables par le Fighter command le 7 Septembre à 9h : 44 Blenheim, 223 Spitfires, 398 hurricanes, 20 Défiants et 9 gladiators
source : Battleofbritain.net, Bataille d'angleterre sur le site de la RAF, guerre-mondiale.org, onwar.com, ezraysnet.co.uk (photo)

Le U47, guidé par le U65, attaque le convoi SC-2 au nord ouest de Rockall, et coule le cargo norvégien Gro, et les cargos britanniques José de Larrinaga et Neptunian.
L'attaque étant faite en surface, et de nuit pour ne pas être vue, elle permet au sous-marin de ne pas être détecté par les sonars des navires escortant le convoi, et neutralise en partie l'effet de ceux ci.
Océan Indien
Le sous-marin italien Guglielmotti coule le cargo grec Atlas.
source : guerre-mondiale.org, UBoat.net, RegiaMarina.net


Les 80 000 Roumains habitant la région, la plupart depuis l'annexion de celle ci, sont forcés d'abandonner leurs maisons et sont déplacés dans le nord de la Dobruja.
Les 65 000 bulgares habitant le nord de la Dobroudja doivent quand à eux quitter celle ci pour le sud.
L'accord est signé suite à l'implication direct du gouvernement allemand, ce afin de protéger son flanc sud et son approvisionnement en pétrole, la majorité de son approvisionnement venant des champs pétrolifères roumains de Ploesti.

(les frontières de la Roumanie sur cette carte ne correspondent pas à celles du 7 septembre 1940, la Transylvanie faisant ici partie du pays)
source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, Wikipédia, guerre-mondiale.org
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