7 Décembre 1942
L'Amiral Darlan se
proclame chef de l'état en Afrique du nord, et commandant des forces navales, terrestres et aériennes.
Il crée aussi un conseil impérial, composé du général Nogues (proconsul pour le Maroc), du général Giraud, du général Châtel (proconsul pour l'Algérie) et du général Bergeret (ancien secrétaire de l'Air au gouvernement de Vichy), pour le conseiller.
Cette décision a été approuvée précédemment par les alliés.
Le général De Gaulle fait un discours, diffusé sur Radio Levant et la radio de Brazzaville, pour affirmer son opposition à cette prise de pouvoir de l'Amiral Darlan
source : wikipedia, The world at war, médiaslibres.com
Front ouest
Des commandos britanniques font un raid dans le port de Bordeaux, remontant la Gironde pendant 80km, et attachant des mines magnétiques aux navires allemands
source : Worldwar-2.net
Front de l'est
Front sud
L'armée rouge lance une attaque pour placer une tête de pont au travers de la rivière Chir, menaçant les aérodromes utilisés pour ravitailler la VIe armée allemande encerclée dans Stalingrad. LA 11e division blindée allemande stoppe l'avance soviétique au prix de fortes pertes.
source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Front de Méditerranée
Des nageurs de combat italiens échouent à attaquer le port de Gibraltar. Les commandos italiens utilisent comme base le cargo italien Olterra échoué, près de Gibraltar, à Algésiras. Une ouverture sous le niveau de l'eau permet aux « maiali » d'effectuer leurs sorties et rentrées.
source : wikipedia, guerre-mondiale.org
Front d'Afrique du nord
Tunisie
A Bizerte l'Amiral Derrien exécute les ordres de Vichy et désarme la garnison de la ville.
L'aviation de l'Axe bombarde le port de Philippeville, en Algérie.
Libye
La RAF bombarde Tripoli
source : The world at war, guerre-mondiale.org
Front du pacifique sud
Iles Salomon
Les vedettes lance torpilles américaines (PT Boats) forcent un convoi de ravitaillement japonais, escorté par 7 destroyers commandés par le Capitaine Sato, à rebrousser chemin avant qu'il ne puisse débarquer son ravitaillement sur Guadalcanal.
Nouvelle-Guinée
A Buna les attaques alliées reprennent, les japonais devant abandonner leur ligne de défense.
A Sanananda la 16e brigade australienne est remplacée par la 30e, mais les forces encerclées sur la piste Soputa-Sanananda ne réussissent pas à se libérer des japonais.
source : guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net
Atlantique nord
Le U185 coule le cargo britannique Peter Mærsk au milieu de l'atlantique nord
Le U505 coule le transport britannique Ceramic, issu du convoi dispersé ON-149, au milieu de l'Atlantique nord
Océan Indien
Le U177 coule le cargo grec Saronikos en face de Maputo, au Mozambique
Pacifique centre
Le sous-marin américain USS Kingfish coule le transport japonais Hino Maru 3 au milieu du pacifique nord
source : UBoat.net, Hyperwar
La marine américaine lance 12 navires, dont le cuirassé USS New Jersey, pour l'anniversaire de l'attaque de Pearl Harbour.
source : Worldwar-2.net, wikipedia
En Tunisie, malgré les efforts du conseil juif et des autorités françaises, intervenue pour demander une augmentation de 24h à la demande allemande, seul 120 personnes sont mobilisés pour le travail forcé, contre 2000 exigés par les allemands.
En réponse, les allemands prennent plusieurs dizaine de chefs de communautés en otage, effectuant des arrestations de masse dans les quartiers juifs, et menaçant de détruire la synagogue principale de Tunis.
Après une nouvelle augmentation du temps disponible pour mobiliser des juifs, près de 5000 juifs seront finalement mobilisés pour le travail forcé, et dispersé dans 30 villages et camps sur le front.
source : Mémorial Yad-vashem
source : CartoonHub
source : CartoonHub
Il crée aussi un conseil impérial, composé du général Nogues (proconsul pour le Maroc), du général Giraud, du général Châtel (proconsul pour l'Algérie) et du général Bergeret (ancien secrétaire de l'Air au gouvernement de Vichy), pour le conseiller.
Cette décision a été approuvée précédemment par les alliés.
Le général De Gaulle fait un discours, diffusé sur Radio Levant et la radio de Brazzaville, pour affirmer son opposition à cette prise de pouvoir de l'Amiral Darlan
Dans la situation présente, si pleine à la fois d'espérance et de dégoûts, la nation française entend y voir clair et veut qu'on parle nettement. Car, par-delà les combinaisons dites d'opportunité, c'est le sort de la France qui se joue.
Depuis juin 1940, un régime artificiellement fabriqué dans le désastre national collaborait avec l'ennemi et faisait table rase de toutes les libertés, après avoir renié nos alliés et capitulé devant l'envahisseur. En même temps, une grande partie de l'Empire continuait ou reprenait la guerre, s'affranchissait du régime empoisonné et usurpé de Vichy et, dans la souveraineté de la France intégralement maintenue, déployait son effort en union sincère et loyale avec tous les Alliés. Des forces françaises faisaient flotter librement, et, j'ose le dire, glorieusement, sur tous les champs de bataille, le drapeau de la patrie. Des voix françaises maintenaient librement dans le monde l'expression traditionnelle de l'âme de notre pays. Surtout, la flamme de la résistance à l'ennemi et à ses complices embrasait peu à peu la masse immense du peuple écrasé.
Soudain, l'héroïque bataille russe dans le Caucase et à Stalingrad, la grande victoire anglaise en Égypte et en Cyrénaïque, l'occupation si brillamment effectuée de l'Amérique du Nord par les Américains secondés par les Anglais, la résistance passive ou active des peuples opprimés de l'Europe, enfin, les immenses ressources matérielles et le puissant idéalisme que les États- Unis apportent au combat, font apparaître une conjoncture nouvelle. Tout permet, d'après les informations, d'entrevoir l'aurore d'une victoire militaire dont il s'agit de faire qu'elle soit aussi la victoire des principes qui rassemblent les Nations Unies.
Pour la France, qui est, bien entendu, au centre même de ces événements, une situation plus tragique encore, mais aussi plus encourageante, est apparue tout à coup. Tandis que la totalité du territoire était occupée par l'ennemi, tandis que les vestiges de l'armée métropolitaine se trouvaient démobilisés, tandis que la flotte de Toulon était acculée au suicide, la partie de l'Empire français tenue sous le joug de Vichy était, grâce aux Alliés, mise à même de s'en libérer. Du même coup, l'effort commun de tous nos territoires d'outre-mer, en liaison avec la résistance et, bientôt, l'insurrection française, est devenu possible.
Devant cette situation, que veut la nation française ? La nation ne veut rien d'autre que le rassemblement de toutes ses forces dans la guerre pour chasser l'ennemi du territoire et recouvrer tous ses droits. La nation ne dit rien d'autre que " Honneur et Patrie", " Liberté, Égalité, Fraternité. Elle ne fait rien d'autre que combattre, se maintenir dans la résistance et, là où ses fils sont libres, assurer l'observation des lois de la République 1. Dans cet immense effort, notre Comité National a tiré son autorité du consentement spontané des Français et du mandat que lui ont confié les groupements qui, sur le territoire, rassemblent les masses françaises dans la résistance.
Pour répondre à la volonté nationale, nous sommes prêts, dès maintenant, à faire en sorte que soient liées entre elles, afin de frapper l'ennemi, les actions de toutes les forces françaises organisées, où que ce soit. Nous sommes certains que le fait seul de nous unir tous dans la guerre aura tôt fait de nous unir aussi sur tout ce qui est essentiel au salut et à la grandeur de la France. Nous croyons qu'il devra sortir de cette lutte côte à côte une direction commune qui maintiendra dans tous nos territoires l'indivisible souveraineté française et assurera devant l'étranger la représentation provisoire de tous les intérêts français. Nous nous en remettons exclusivement et totalement à la nation elle-même pour décider, dès qu'elle pourra le faire par le suffrage universel et libre, de son régime et de son Gouvernement.
Mais cette action conjuguée des forces combattantes, puis cette union nationale, ne sont possibles que dans le respect de la volonté et de la dignité françaises. La nation n'admet pas qu'un quarteron d'hommes qui symbolisent la capitulation, la collaboration, l'usurpation, et qui, ayant usé et abusé contre les libérateurs de la discipline des autres, en usent et en abusent maintenant pour singer l'honneur et le devoir. La nation n'admet pas que ces hommes, ayant failli dans la guerre étrangère et se sentant condamnés, puissent ménager leur destinée en créant des conditions d'où sortira la guerre civile. La nation n'admet pas leur pouvoir, supposé de droit divin mais tiré d'une parodie. Hitler voulait, a-t-il dit, " pourrir notre guerre n ; la nation ne veut pas, elle, qu'on pourrisse notre libération.
Les territoires de l'Empire, où qu'ils soient et quels qu'ils soient, n'appartiennent à personne, sinon à la France. Les soldats français, qu'ils combattent en Tunisie, en Libye ou dans l'Océan Pacifique, ne sont pas les soldats de quelqu'un, ils sont les soldats de la France. Les citoyens français, qu'ils vivent sous la botte de l'ennemi, ou la férule de Vichy, ou dans l'Empire ou à l'étranger, ne dépendent du gré d'aucun homme, mais uniquement des libres lois que s'est données le peuple français. Dans la détresse où la tiennent encore, pour un instant, l'ennemi et la trahison, la nation française peut compter sur ses fils pour s'unir dans le suprême combat. Elle est sûre d'y être aidée par la conscience universelle de tous les peuples qui, comme elle, souffrent et luttent pour la liberté.
source : wikipedia, The world at war, médiaslibres.com
Front ouest
Des commandos britanniques font un raid dans le port de Bordeaux, remontant la Gironde pendant 80km, et attachant des mines magnétiques aux navires allemands
source : Worldwar-2.net
Front de l'est
Front sud
L'armée rouge lance une attaque pour placer une tête de pont au travers de la rivière Chir, menaçant les aérodromes utilisés pour ravitailler la VIe armée allemande encerclée dans Stalingrad. LA 11e division blindée allemande stoppe l'avance soviétique au prix de fortes pertes.
source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Front de Méditerranée
Des nageurs de combat italiens échouent à attaquer le port de Gibraltar. Les commandos italiens utilisent comme base le cargo italien Olterra échoué, près de Gibraltar, à Algésiras. Une ouverture sous le niveau de l'eau permet aux « maiali » d'effectuer leurs sorties et rentrées.
source : wikipedia, guerre-mondiale.org
Front d'Afrique du nord
Tunisie
A Bizerte l'Amiral Derrien exécute les ordres de Vichy et désarme la garnison de la ville.
L'aviation de l'Axe bombarde le port de Philippeville, en Algérie.
Libye
La RAF bombarde Tripoli
source : The world at war, guerre-mondiale.org
Front du pacifique sud
Iles Salomon
Les vedettes lance torpilles américaines (PT Boats) forcent un convoi de ravitaillement japonais, escorté par 7 destroyers commandés par le Capitaine Sato, à rebrousser chemin avant qu'il ne puisse débarquer son ravitaillement sur Guadalcanal.
Nouvelle-Guinée
A Buna les attaques alliées reprennent, les japonais devant abandonner leur ligne de défense.
A Sanananda la 16e brigade australienne est remplacée par la 30e, mais les forces encerclées sur la piste Soputa-Sanananda ne réussissent pas à se libérer des japonais.
source : guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net
Atlantique nord
Le U185 coule le cargo britannique Peter Mærsk au milieu de l'atlantique nord
Le U505 coule le transport britannique Ceramic, issu du convoi dispersé ON-149, au milieu de l'Atlantique nord
Océan Indien
Le U177 coule le cargo grec Saronikos en face de Maputo, au Mozambique
Pacifique centre
Le sous-marin américain USS Kingfish coule le transport japonais Hino Maru 3 au milieu du pacifique nord
source : UBoat.net, Hyperwar
La marine américaine lance 12 navires, dont le cuirassé USS New Jersey, pour l'anniversaire de l'attaque de Pearl Harbour.
Affiche américaine pour l'achat de bonds du trésor, pour le financement de la construction de navires
source : Worldwar-2.net, wikipedia
En Tunisie, malgré les efforts du conseil juif et des autorités françaises, intervenue pour demander une augmentation de 24h à la demande allemande, seul 120 personnes sont mobilisés pour le travail forcé, contre 2000 exigés par les allemands.
En réponse, les allemands prennent plusieurs dizaine de chefs de communautés en otage, effectuant des arrestations de masse dans les quartiers juifs, et menaçant de détruire la synagogue principale de Tunis.
Après une nouvelle augmentation du temps disponible pour mobiliser des juifs, près de 5000 juifs seront finalement mobilisés pour le travail forcé, et dispersé dans 30 villages et camps sur le front.
source : Mémorial Yad-vashem
Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 6 décembre 1942 : "Rentre tu as la maison pour noël cette année?"
source : CartoonHub
Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 6 décembre 1942
sur la vignette : conserver cette espace pour un autre épisode passionnant - à venir bientôt
source : CartoonHub
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