7 Janvier 1941

Guerre franco-thaïlandaise
Après 2 mois de tensions et d'incidents réguliers à la frontière, l'armée thailandaise lance une offensive sur l'Indochine française.
L'attaque principale doit être porté sur le Cambodge, le Laos étant trop bien protegé par le Mékong.

Les Thaïlandais ont prévu une progression sur 2 axes. L'armée Burapha doit prendre la RC1 (route coloniale 1), qui mène à Battambang, et l'armée Isaan doit attaquer par le nord, à Samrong.
Le but étant de pousser les français à retraiter dans la région de Sisophon, savane difficile à ravitailler durant la saison sèche.
Une diversion doit de plus être effectué par la Division Chantabury, qui doit attaquer Pailin. Une autre diversion doit avoir lieu plus au nord, à Say Chek.

Dispositif français et thailandais le long de la frontière avec le Laos

Pour atteindre leurs objectifs les thaïlandais disposent d'un matériel moderne, fourni par les Etats-Unis et le Japon, et surtout d'une écrasante supériorité aérienne.

L'armée française dispose en Indochine de 90 000 hommes, dont 14500 européens. Mais cette troupe est plus faite pour faire la police que la guerre, et dispose de peu d'alan. De plus un déficit de cadre (seulement 1400 officiers et 4900 sous officiers, dont 2000 indochinois). Une grande partie ne peut être utilisé car le Tonkin ne peut être laissé sans défenses. En effet les troupes japonaises présentes sur place multiplient les provocations et ne peuvent être laissés sans surveillances. Seul 40 000 hommes sont réellement disponibles pour se battre à la frontière thailandaise.
Enfin Le matériel est insuffisant est souvent obsolète, les chars sont en nombre très réduit et souvent inutilisables. Ainsi seul 6 des 24 FT-17 sont en état de marche.
L'armée de l'air n'a que peu d'avions et presque aucun avion moderne. La seule composante de l'armée qui est bien dotée est l'artillerie, mais celle ci souffre d'un manque chronique de munitions.

De son coté, l'armée thaïlandaise dispose de 50 000 hommes d'active, mais peut recruter jusque 250 000 hommes au besoin. Elle dispose de 77 à 127 chars et tankettes Vikers, ainsi que 20 chars léger Ha-Go japonais.
L'armée de l'air thaïlandaise dispose d'appareils modernes, des Curtiss et des corsairs américains ainsi que des Ki-30 japonais, et en nombre bien plus important que l'armée de l'air française en Indochine.

Dispositif français et thailandais le long de la frontière du sud Laos et du Cambodge. Cette zone recouvre la plupart des actions de la guerre

L'offensive commence par l'attaque de l'armée Burathan du poste de Poipet, sur la RC1, avec le fort soutient de l'armée de l'air thaïlandaise (la RTAF). Celui ci tombe à la fin de la journée, les troupes françaises retraitant sur la RC1.

Au nord du Cambodge l'armée Isaan avance vers Samrong.

source : france1940.free.fr (cartes), sonic.net, thailand and the second world war, service historique de la défense

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Atlantique nord
Le sous-marin italien nani est coulé par la corvette britannique HMS Anemone au nord ouest de l'Irlande

Les quadrimoteurs allemands de reconnaissance, Fw200 condor, basés près de Bordeaux passent sous le commandement opérationnel de l'amiral Donitz.

source : guerre-mondiale.org, onwar.com, hyperwar