
Le général De Gaulle prononce un
discours à la BBC
La nation a tressailli de fierté en apprenant ce qu'ont fait ses soldats à Bir-Hakeim. Braves et purs enfants de France qui viennent d'écrire, avec leur sang, une de ses plus belles pages de
gloire!
La nation, écrasée, trahie, souffletée, se rassemble dans la volonté de vaincre, comme s'unissent ses combattants des champs de bataille, ses combattants de Saint-Nazaire, ses combattants des
groupes d'action intérieurs, comme se rejoignent les pensées suprêmes du soldat qui meurt en Libye, du marin coulé à bord du Surcouf de l'ouvrier qu'on fusille à Paris. Oui, c'est par le combat,
dans le combat, que se refait l'unité française.
L'ennemi s'est cru vainqueur de la France, parce qu'il avait pu, d'abord, rompre sous l'avalanche des moteurs notre armée préparée d'une manière absurde et commandée d'une manière indigne.
L'ennemi connaîtra son erreur. Les cadavres allemands et italiens qui jonchent, en ce moment, les abords des positions de Kœnig peuvent lui faire présager de combien de larmes et de combien de
sang la France lui fera payer ses outrages.
Les traîtres se sont crus maîtres de la France, parce qu'en l'aveuglant de mensonges ils ont pu, d'abord, la forcer à la défaite et à l'humiliation. Les traîtres connaîtront leur erreur. Les
signes multipliés de la fureur nationale peuvent leur faire pressentir de quelle façon se terminera l'aventure de leur infamie.
En somme, l'ennemi dans son triomphe de Rethondes, les traîtres dans leur honte de Bordeaux, ont méconnu trois vérités.
La première de ces vérités, c'est qu'une défaite militaire n'est jamais la défaite d'un peuple, quand ce peuple, fût-ce sous forme d'une poignée d'hommes, se refuse à l'accepter. L'ennemi, à ce
sujet, aurait pu se souvenir de sa propre Histoire. A Iéna et à Auerstœdt, c'est dans l'espace d'un jour seulement que son armée s'était effondrée devant la nôtre. Pourtant, peu d'années après,
les Prussiens vainqueurs défilaient à Paris.
La seconde vérité, méconnue en juin 1940 par l'ennemi et par les traîtres, c'est que la France n'est point du tout la nation décadente qu'ils voulaient imaginer. Certes, la France avait été
plongée dans une crise de régime, où fleurissaient parmi ses dirigeants politiques et militaires la médiocrité, la routine et l'abus. Mais, sous cette écume passagère, vivait toujours une grande
nation que l'oppression, loin de l'abattre, ne pouvait que redresser.
La troisième vérité, c'est qu'une pareille guerre ne devait pas se limiter. Il s'est créé, siècle après siècle, entre les peuples du monde, un idéal commun de liberté et de justice, qui devait
nécessairement faire de la lutte une lutte mondiale. Dès lors, l'écrasement final de ceux qui croyaient imposer par la force leur domination matérielle et morale est certain. L'ennemi et les
traîtres ont dû s'apercevoir que leurs calculs de juin 1940, quant à l'asservissement total de la France et de son Empire, à l'effondrement de l'Empire britannique, à la neutralité russe, à
l'isolement de l'Amérique, n'étaient qu'absurdes et colossales erreurs.
Mais, au terme de la guerre des peuples, ce sont les peuples eux-mêmes qui feront payer ces erreurs. Le temps n'est plus où l'intérêt commun des trônes ou des privilégiés permettait de régler les
comptes par traités entre chancelleries. L'ennemi et les traîtres auront beau, quelque jour, chercher à fuir le châtiment en reniant leurs propres crimes. L'ennemi et les traîtres paieront.
source : médiaslibres.com
Front de l'est
Front sud
Une
nouvelle poussée offensive allemande a lieu depuis Kharkov, sur le front de Volchansk. 33 divisions allemandes, réparties sur 2 armées, attaquent les forces soviétiques.
source : Worldwar-2.net
Front d'Afrique du nord
A Bir Hakeim le bombardement de l'artillerie de l'axe reprend dans la matinée, et
à 13h un nouvel assaut a lieu sur le secteur tenu par le bataillon de marche de l'Oubangui-Chari et
du 3e bataillon de la Légion étrangère, précédé par un bombardement de 100 Stuka qui détruit de nombreux équipements et sème la confusion dans les rangs français.
Les chars et les grenadiers de la 15e Panzer sont près de percer le dispositif français, mais une contre-attaque des légionnaires du capitaine Messmer et des Bren-carriers du capitaine Lamaze,
appuyée par les derniers obus de mortier,
rétablit la situation.
Une autre vague d'une centaine de bombardiers survient et l'attaque reprend. Mais,
au bout de deux heures, les Allemands, démoralisés par la résistance opiniâtre des français, décident de
remettre leur assaut au lendemain, sans se douter que les Français sont à court de munitions et vont évacuer la position pendant la nuit.
source : wikipedia, onwar.com, Worldwar-2.net, electionpresidentielle.com, The world at war, Worldwar-2.net
Canal de Panama
Le
porte-avion USS Wasp et le cuirassé USS North Carolina, avec leur escorte de croiseurs et de destroyers,
passent par le canal de Panama, rejoignant le pacifique
et faisant passer à 4 le nombre de porte-avions disponibles contre les japonais (
USS Enterprise,
USS Hornet,
USS Saratoga et
USS Wasp)
source : onwar.com
Atlantique nord
Le U94 attaque le convoi ONS-100 et coule les cargos britanniques
Ramsay et
Empire Clough
Le U129 coule le cargo norvégien
L.A. Christensen au nord est des petites Antilles
Atlantique sud
Le sous-marin italien
Leonardo Da Vinci coule le cargo néerlandais
Alioth entre l'Afrique et le Brésil
Mer des Caraïbes
Le U68 coule les cargos britanniques
Port Montreal,
Surrey et
Ardenvohr au nord est du canal de Panama
Le U107 coule le cargo américain
Merrimack à l'est de la péninsule du Yucatan, au Mexique.
Méditerranée
Les U559 et U81 attaquent le convoi AT-49 entre Mersa Matruh et Alexandrie. Le U559 coule le pétrolier norvégien
Athene et le ravitailleur britannique
Brambleleaf. Le U81 coule le
pétrolier britannique
Havre.
source : RegiaMarina.net, UBoat.net


Les gouvernements Tchécoslovaque et
polonais, en exil à Londres, annoncent la création d'un comité polono tchécoslovaque de coordination, devant convoquer 4 commissions devant mettre en oeuvre un
travail préparatoire de
confédération de la Pologne et de la Tchécoslovaquie
Considérer la confédération de la Pologne et de la Tchécoslovaquie est un but primordial et fondamental de la politique extérieure des 2 pays pour l'après guerre
source : "Events leading up to World War II" sur
iBiblio.org

En représailles de
l'assassinat de Reinhard Heydrich, le
village de Lidice, en Tchécoslovaquie, est détruit.
Au lever du jour, tous les habitants du village sont sortis de leur maison.
Les 192 hommes et 71 femmes sont assassinés, et les
190 autres femmes sont déportées au camp de
Ravensbrück. Seule 143 retourneront chez elles après la guerre.
Corps des exécutés de Lidice
98 enfants sont arrachés à leur familles et envoyés dans des "institutions d'éducation".
Seul 15 survivront.
Enfin, en présence de Hans Frank, gouverneur général de la Pologne occupée, et Ernst Kaltenbrunner, qui deviendra le successeur de Reinhard Heydrich à la tête du RSHA,
le village est rasé
jusqu'au sol.
Affiche britannique rappellant le
massacre de Lidice
"Lidice vivra"
La raison invoquée par les allemands pour cet acte est que les villageois ont aidés les assassins de Reinhard Heydrich
Le village rasé de Lidice
source : History place - Holocaust Timeline, "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, Mémorial Yad-vashem, onwar.com, wikipedia, holocaustresearchproject.org