8 Août 1939

L'incident concernant les inspecteurs de douane révèle que la Pologne, par sa fermeté,  a marqué un point. Berlin a tellement perdu la face que la presse Allemande a cessé de parler de l'affaire.

Le puissant discours du maréchal Rydz-Smigly à Cracovie, opposant la force à la force, a cependant levé une tempête de menaces.

Il a fallu 2 jours à la presse Allemande pour parler des évenements de Dantzig en hurlant à la provocation polonaise.

Propos de M. De Saint-Hardouin, Chargé d'affaire à Berlin.

La Pologne a jusqu'ici a tout accepté à Dantzig et les nazis en ont tirés le meilleur parti. Cette fois, confronté à la détermination de résister, - ils sont devenus conciliants. Mais la marge de concessions que la Pologne est encore prête à faire est maintenant si étroite qu'à partir de maintenant le moindre acte imprudent pourrait bien avoir de sérieuses conséquences.

Propos de M. De Léon Nöel, Ambassadeur de France à Varsovie.

source : le livre jaune de la diplomatie française sur IBiblio.org