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21 Novembre 1942

Publié le par Fix

Joseph Darnand, chef du service d'ordre légionnaire, appel à la création d'une phalange africaine pour collaborer avec l'Allemagne dans la reconquête de l'Afrique du Nord.

Sur demande allemande, les formations aériennes françaises sont éloignées de Toulon

source : guerre-mondiale.org, l'histoire en question

L'Amiral Darlan forme un "conseil impérial" avec les dirigeants de Vichy présents en Afrique du Nord.

Le général De Gaulle fait un discours à Radio Levant et à la radio de Brazzaville sur la prise de pouvoir de l'Amiral Darlan en Afrique du nord
La nation française prévoyait que, malgré l'arrivée de ses alliés, la liquidation de Vichy en Afrique du Nord française n'irait pas sans délais, ni sans péripéties. Mais, au fond de son cachot, la nation française a ressenti de la stupeur en apprenant que les délais seraient tels et que les péripéties prendraient un pareil caractère. La nation, au fond de son cachot, entend savoir de quoi il retourne.

Un grand territoire français est occupé par les armées alliées avec le consentement des populations. La nation se demande si oui, ou si non, le régime et l'esprit de Vichy y demeureront en vigueur, si oui, ou si non, les traîtres de Vichy y seront maintenus en place, si oui, ou si non, cette partie de l'Empire français pourra s'unir à celle qui avait déjà repris la guerre sous le signe de l'honneur, si oui, ou si non, la libération nationale à partir de l'Empire libéré devra être déshonorée par un quarteron de coupables, camouflés pour la circonstance sous un parjure supplémentaire serait grave et dangereux qu'en posant seulement ces questions on ne puisse en même temps les résoudre.

Certes, la France n'a que trop reconnu que dans la confusion de cette guerre mondiale il y a des risques d'erreurs de la part des mieux intentionnés. Mais elle a cru aussi que l'alliance de tous ses alliés était une alliance sincère et que l'idéal sacré pour lequel souffrent et meurent tant et tant d'hommes et de femmes dans le camp de la liberté rejetterait nécessairement, comme elle-même les maudit, le déshonneur et la trahison.
Certes, la France sait comment un régime d'oppression et de mensonge a pu longtemps, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, bâillonner la libre opinion. Mais elle sait aussi qu'une fois ébranlées les colonnes du temple de l'idole, rien n'étouffera plus, en Amérique du Nord comme ailleurs, l'expression de la volonté nationale.

Certes, la France mesure quelles difficultés comporte la coopération dans la guerre de territoires aussi divers et aussi longtemps séparés que ceux qui forment son Empire et l'action commune dans les combats des forces armées dont elle dispose ou qu'elle va pouvoir lever dans toutes les parties du monde. Mais elle sait que, pour unir toutes les terres qui lui appartiennent et tous les États qu'elle protège, il n'existe comme liens que les justes lois de la légitime République et les traités qu'elle a conclus. Elle entend que ses soldats, qu'ils combattent en Tunisie, en Libye, au Tchad, au Pacifique, ne soient pas les soldats de quelqu'un, mais les soldats de la France.

Depuis que la patrie succomba sous les coups de l'ennemi et les complots de la trahison, le trésor de l'indépendance et de la dignité nationale a pu être sauvegardé. A travers quelles épreuves ? Dieu le sait ! Mais, à cause de cela, la France a vu jaillir jusqu'aux tréfonds de l'âme du peuple la flamme de l'espérance en sa liberté et de la confiance dans ses amitiés mondiales.

C'est grâce à cette flamme sacrée que s'est levée et organisée, sous le talon de l'ennemi et de ses collaborateurs, l'immense résistance française. C'est en vertu de la même flamme que se sont peu à peu groupés beaucoup de nos territoires et une partie de nos forces. C'est autour de la même flamme que tout l'Empire doit maintenant s'unir à toute la nation pour lutter et pour vaincre côte à côte avec tous les alliés de la France. C'est par là, et par là seulement, que la victoire pourra effacer, glorieusement, d'un seul coup, nos malheurs, nos divisions, nos larmes.

Un seul combat pour une seule patrie!


source : guerre-mondiale.org, mediaslibres.com
Front de l'est
Front sud
Les pinces soviétiques continuent de s'enfoncer profondément dans le dispositif de l'axe, pénétrant de 50km plus avant.
La IIIe armée roumaine n'est plus qu'une coquille vide, ses unités étant détruites ou en retraite, la pince nord soviétique commençant à engager les unités des IVe armée blindée et VIe armée allemandes.
Les forces soviétiques ne sont plus qu'à 40km du quartier général Paulus, commandant la VIe armée allemande, mais celui-ci n'a plus d'unité libre pour s'opposer à la pénétration soviétique. Le quartier général est donc bougé de Goloubinski à Nijni Tchirskaïa, provoquant encore de nombreux problèmes de communications avec les forces de l'axe dans et hors de la ville.

Soldat soviétiques à l'attaque autour de Stalingrad en novembre 1942

La pince sud continue elle aussi à s'avancer vers le Don, menaçant d'encerclement les forces allemandes. Adolf Hitler donne l'ordre aux troupes à Stalingrad de créer un périmètre circulaire autour de Stalingrad, pour défendre la ville, désignant les forces entre la Volga et le Don comme "Festung Stalingrad" (forteresse Stalingrad), empêchant donc la VIe armée de tenter une percé pour s'échapper vers l'ouest.

Malgré la situation critique la IVe armée roumaine réussit quand à elle à s'échapper vers l'ouest grace à la mauvaise coordination des unités soviétiques.

L'artillerie soviétique joue un grand role dans la rupture du front de l'axe, assomant les divisions roumaines, faisant fuir un grand nombre de soldats avant même les combats avec les soldats soviétiques.

source : wikipedia, inilossum.com (photo), guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net
Front d'Afrique du nord
Tunisie
Les forces allemandes stoppent leurs attaques sur Medjez el Bab, les forces britanniques ayant repoussées toutes les attaques

Libye
L'aviation alliée bombarde violemment Tripoli

source : london-gazette.co.uk, guerre-mondiale.org
Front du pacifique sud
Iles Salomon
A l'ouest de la Matanikau les japonais sont repoussés de la pointe Cruz

Nouvelle-Guinée
A nouveau les soldats de la 32e division américaine du général Harding reçoivent l'ordre du général MacArthur de "prendre Buna aujourd'hui à tout prix".
Devant Sanananda les forces américano-australiennes n'avancent presque plus, et à un prix humain important.

source : wikipedia, guerre-mondiale.org
Atlantique nord
Le U184 coule à l'est du Newfoundland, au Canada
Le U517 est coulé au sud ouest de l'Irlande par un avion albacore du porte-avion britannique HMS Victorious
Le U160 coule le cargo néerlandais Bintang au nord de la Guyane française
Le U163 coule le cargo britannique Empire Starling à l'est des petites Antilles
Le U518 attaque le convoi ON-145 au milieu de l'Atlantique nord. Il coule le cargo britannique Empire Sailor et endommage les pétroliers britanniques British Renown et British Promise.

source : UBoat.net

Caricature de Leslie Illingworti paru dans le Daily Mail le 21 novembre 1942

source : CartoonHub

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