L'Humanité
clandestine appelle à la lutte contre l'occupant et les collaborateurs.
source : guerre-mondiale.org
A 3h, Vladimir Dekazenov,
ambassadeur soviétique en Allemagne, reçoit un mémorandum du ministre des affaires étrangères allemand. Un mémorandum identique est donné simultanément, à 5h heure de Moscou, au ministre des
affaires étrangères soviétiques, M. Molotov, par M. Von des Schulenburg, ambassadeur d'Allemagne à Moscou.
Le
mémorandum accuse l'Union soviétique d'activité subversive en Allemagne et en Europe, et de concentrer ses forces à la frontière allemande, en violation des traités entre les 2 pays.
Il déclare que l'Allemagne ne peut rester passive plus longtemp et que le
Fuhrer à ordonné aux forces armées de s'opposer à cette menace avec tous les moyens à leur dispositions.
L
'italie déclare la guerre à l'union soviétique le même jour.
Photo du journal allemand de propagande
"signal" avec la légende d'époque suivante
"Poussée dans le no man's land : La zone s'étend sur huit cents mètres en profondeur, indique en lithuanien et en russe le poteau; elle avait séparée jusqu'au 22 juin les postes-frontières
allemand et soviétique ...".
Front de l'est
A 3h15 les troupes allemandes franchissent la frontière germano soviétiques et attaquent par surprise l’Union soviétique. Les renseignements soviétiques ont bien eu vent des unités
allemandes s'approchant de la frontière et envoient un message à 0h30 pour que les troupes de frontières se mettent en ordre de bataille, mais celui ci arrive trop tard et la
grande majorité des
troupes soviétiques est complètement surprise.
Les
allemands alignent 3,2 millions d'hommes, répartis dans
159 divisions, ainsi que
3650 chars,
47000 canons et
3000 avions. Les troupes allemandes sont
assistés d'environ un demi million de soldats alliés, actuellement composés de roumains et de hongrois.
Les
forces allemandes sont organisées en 3 grands groupes d'armées.
- Le groupe d'armée nord, commandé par le maréchal Von Leeb, comprenant
26 divisions, dont 3 blindées, qui a pour
objectif les pays baltes et surtout la ville de
Leningrad.
- Le groupe d'armée centre, le plus important, commandé par le maréchal Von Bock, comprenant
49 divisions, dont 9 blindées sous les ordres des généraux Hoth et Guderian.
L'
objectif de ce groupe est la
prise de Moscou.
- Le groupe d'armée sud, commandé par le maréchal Rundstedt, comprenant
41 divisions, dont 5 blindées, qui a pour
objectif la capture de l'Ukraine et sa capitale Kiev. C'est aussi
dans ce groupe d'armée que se trouvent les troupes roumaines et hongroises.
En plus de ces troupes,
5 divisions allemandes, sous le commandement du général Dietl,
sont au nord de la Finlande, prêtes à passer à l'attaque pour
capturer le port de
Mourmansk. Ce port est le seul port soviétique important, donnant sur la mer de Barents, dégagé des glaces toute l'année et permettant un approvisionnement en hivers. Ces troupes doivent
cependant attendre les troupes finlandaises pour attaquer.
L’ensemble des forces allemandes est sous les ordres du maréchal von Brauchitsch.
Carte des forces en présences au début
de l'opération barbarossa
En face
les soviétiques ont 2,3 millions d'hommes en Russie occidentale, prêt à s'opposer à l'avancée allemande. Ils sont répartis en
160 divisions (sur 209 pour toute l'armée rouge),
mais beaucoup ne sont pas complètes. Les soviétiques alignent cependant
37500 canons,
7500 avions (mais seulement 1500 de dernière génération) et
15000 chars (sur les 24000
chars soviétiques, soit plus que toutes les armées du monde réunis à l'époque) .
Ces
troupes sont organisées en 5 "fronts".
- Le front nord, commandé par le général Popov, comprenant
3 armées positionné
en face de la Finlande.
- Le front nord ouest, commandé par le général Kuznetsov, comprenant
34 divisions dans 3 armées, et positionné
dans les états baltes.
- Le front ouest, commandé par le général Pavlov, comprenant
45 divisions dans 3 armées, et positionné en
Biélorussie.
- Le front sud ouest, commandé par le général Kirponos, comprenant
45 divisions dans 4 armées, et positionné dans le
nord de l'Ukraine
- Le front sud, commandé par le général Tyulenev, comprenant
26 divisions dans 2 armées, et positionné dans le
sud de l'Ukraine.
Les
forces allemandes ont pour objectif de détruire l'armée rouge et de
repousser celle ci sur une ligne allant d'Arkhangelsk à Astrakan.
L'attaque commence par des
bombardements des aérodromes de l'armée de l'air soviétique. Les
destructions sont énormes, aggravées par la non dispersion des avions sur les petits
aérodromes.
A midi les soviétiques ont déjà perdus entre 1200 et 1489 avions, la majorité détruit au sol, laissant la maîtrise du ciel à la Luftwaffe pour les mois qui viennent.
Les
pertes aériennes allemandes sont négligeables, s'élevant à moins de 70 appareils.
Au sol les opérations sont tout autant à l'avantage des allemands.
Aéroport soviétique après les
bombardements du 22 juin. Les destructions d'avions soviétiques sont terribles et condamne l'armée de l'air soviétique à subir la loi de la Luftwaffe durant les mois qui vont suivre
Front de Finlande
L'opération Rentier commence avec l'
entrée en URSS des 2 divisions allemandes de montagnes proches de Petsamo, à l'extrême nord de la Finlande.
Mer baltique
Des
poseurs de mine allemands bloquent le golfe de Finlande en posant 2 grands champs de mine à son entrée, confinant la flotte soviétique près de Leningrad.
Les bombardiers allemands larguent des mines dans le port de Leningrad et se ravitaillent à l'aérodrome finlandais d'Utti sur le chemin du retour.
Front nord
Les
troupes allemandes traversent le Niémen et avancent de 80 kilomètres à l'intérieur des lignes soviétiques, capturant le viaduc d'Ariogala.
Une
bataille de char s'engage à Alitus ou le 3e groupe de panzer détruit complètement, avec l'aide des bombardiers de la Luftwaffe, la 5e division blindé soviétique, laissant la route de
Vilnius libre.
En
Lituanie une révolte éclate, sous l'impulsion du Front activiste lituanien (FAL), principalement
à Vilnius et à Kaunas. A Kaunas des combats ont lieux pour empêcher l'armée rouge
de traverser la Nemura. Près de
30 000 rebelles se mettent à combattre contre les soviétiques dans tous le pays.
Front centre
La
première opération est menée sur le front central, par un coup de main d'un corps franc de la 3e Panzerdivision, qui s'empare du pont de Koden, sur le Bug. Un pont de bateaux est lancé à
Drohizyn, 80 km plus au nord. La tête de pont ainsi créée fut appuyée par l'emploi de 80 chars Pz-III amphibies.
Tous les points attaqués sur les 800 Kms formé par la ligne du Bug, principale ligne de défense soviétique au centre, sont capturés.
Certains points se défendent avec acharnement, comme la forteresse de Brest-Litovsk, qui repousse les allemands, mais sur l'ensemble du front les
forces soviétiques refluent partout. Les
2 groupes de panzer se précipitent sur Minsk pour capturer cet important noeud de communication et encercler les troupes soviétiques contenues dans le saillant formé par les troupes soviétiques à
cet endroit.
Char allemand en train de traverser le
fleuve Bug le 22 juin. La photo est tiré du journal allemand de propagande "signal" avec la légende d'époque suivante
"L'artillerie d'assaut allemande vient de passer à gué le Bug et escalade le versant ennemi ... les rondins de bois placé derrière la tourelle sont utilisés comme tapis de bois ..."
Front sud
Sur ce front l'
opposition soviétique est plus dure et les combats sont intenses. Les f
orces soviétiques doivent quand même se retirer suite à de lourdes pertes.
Les
forces roumaines entre en Bessarabie "pour libérer le patrimoine national roumain, capturé sans justifications lors d'une agression non provoqué de l'Union soviétique". Leur action est
cependant très limitée.
source : pobediteli, onwar.com, guerre-mondiale.org, "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, Wikipedia, Wikipedia, Wikipedia, barbarossa, Worldwar-2.net
Front de Syrie
Les
combats autour de Merdjayoun entre les australiens et les vichystes continuent et sont
très violents.
source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Atlantique nord
Le U77 coule le cargo britannique
Arakaka au milieu de l'Atlantique nord
Le U141 coule le cargo suédois
Calabria, issu du convoi dispersé SL-76, au nord de l'Irlande
Atlantique sud
Le corsaire allemand
Atlantis coule le cargo britannique
Balzac
source : UBoat.net, scharnhorst-class.dk
Des
bombardiers finlandais se posent dans les îles d'Aland, en contradiction avec les accords signés avec
l'Unions soviétique, les îles Aland devant être démilitarisées.
source : Wikipedia
Winston Churchill fait un discours
appelant l'invasion de l'URSS par l'Allemagne le "4e tournant de la guerre" et
offre toute l'aide qu'il pourra apporter au géant soviétique
Tous les hommes ou les états qui se battent contre le Nazisme auront notre aide. Tous les hommes ou les États qui marchent au pas avec Hitler sont nos adversaires. Cela s'applique
non seulement aux États organisés, mais à tous les représentants de cette race vile des traîtres à leur patrie qui se font les outils et les agents du régime Nazi, contre leurs compatriotes et
contre leur pays de naissances.
Ces traîtres, comme les leaders Nazis eux-mêmes, si ils ne sont pas renversés par leurs compatriotes, qui économiseraient des ennuis, seront livrés par nous au lendemain de la victoire, à la
justice des tribunaux Alliés. C'est notre politique et c'est notre déclaration.
source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org,
onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net
La
Slovaquie rompt ses relations
diplomatiques avec l'union Soviétique.
source : "Events leading up to World War II" sur
iBiblio.org
A l'annonce de la déclaration de
guerre de l'Allemagne à l'Union soviétique, une
importante manifestation est organisée devant l'ambassade britannique à Madrid pour réclamer le
rattachement de Gibraltar à
l'Espagne.
source : guerre-mondiale.org
En France,
le camp de Royallieu, près de
Compiègne, devient un camp d’internement et de transit pour les prisonniers politiques et les personnes tombant sous le coup des lois raciales.
Le camp de
Compiègne-Royallieu est le premier centre de déportation des prisonniers politiques et résistants de France.
En France, les deux tiers des résistants et opposants politiques arrêtés furent internés au camp de Compiègne-Royallieu. Les prisonniers politiques représentent environ 70% des détenus du camp. Les
internés dits "raciaux" c’est-à-dire les Juifs, représentent 12% de la population détenue, le principal camp de transit des internés juifs est Drancy en région parisienne. Le reste est constitué de
"droit commun" (8%) et d'otages pris dans des rafles organisées par les allemands (8 à 9%), en représailles des actions menées par la Résistance.
A Royallieu, les détenus sont internés pour un temps très court, les prisonniers restent, en moyenne, un mois dans le camp, avant d'être transférés en Allemagne.
Compiègne-Royallieu est le seul camp en France qui dépende exclusivement, durant toute sa période d’activité de l’administration allemande, le Sicherheitsdienst (S.D.): le service de sûreté
Nazi
En Lituanie les forces allemandes brûlent les villages d'Ablinga et de Vagini, exécutant leurs habitants. Ce massacre est le premier d'une (très) longue série d'exactions dans les
territoires occupés en Union Soviétique.
source : guerre-mondiale.org, mémoire78, pobediteli