Pierre Laval, vice
président du conseil, devient
ministre des affaires étrangères du gouvernement de Vichy.
source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Le ministère de la santé annonce
l'évacuation de 489000 enfants supplémentaires de la zone de Londres
Front ouest
Bataille d'Angleterre
Dans la journée
2 attaques mineures et 1 attaque majeure ont lieux au sud est de l'Angleterre et Londres.
Un convoi est attaqué au large de Southwold et un navire est coulé.
La nuit
Les attaques sont moins fortes que les nuits précédentes et sont concentrées sur Londres, les Midlands et Birmingham.
Les premiers raids commencent vers 19h et les derniers quittent le territoire anglais vers 6h.
L'estuaire de la Tamise est à nouveau fortement miné.
Météo : brumeux sur le nord de la France, brouillard sur l'Estuaire de la Tamise et les détroits, le brouillard se dissipant plus tard dans la journée
Opérations britanniques : 33 patrouille faites par 33 avion dans la nuit du 27 au 28 Octobre. 117 patrouilles faites par 606 avions le 28 Octobre.
Opérations allemandes (estimations RAF) : 250 avions ont étés engagés au dessus de la Grande-Bretagne le 28 Octobre.
Pertes déclarés par la RAF : 5 avions allemands
source : Worldwar-2.net, Bataille d'angleterre sur le site de la RAF
L'
ambassadeur italien à Athènes, M.
Emmanuelle Grazzi,
apporte un ultimatum du gouvernement italien
au dictateur grec, le général Ioannis Metaxas, exigeant l'autorisation pour l'Italie d'occuper
certains points stratégiques en Grèce, la liste des points stratégique en question n'étant pas listé dans l'ultimatum.
L'
ultimatum est immédiatement rejeté par le général Metaxas qui réplique "Alors, c'est la guerre".
Dans la matinée le général Metaxas s'adresse au grec
À 3 heures ce matin l'ambassadeur italien m'a remis en personne une Note dans laquelle le Gouvernement italien accuse le Gouvernement hellénique d'avoir toléré l'utilisation par la Flotte
britannique, au cours de ses opérations navales, des eaux territoriales, des côtes et des ports grecs, d'avoir facilité la fourniture de provisions à l'armée de l'air britannique et aussi,
d'avoir permis l'établissement d'un service secret dirigé contre l'Italie dans l'archipel grec.
Le Gouvernement italien, dit la Note, se trouve obligé de rappeler au Gouvernement hellénique l'attitude provocatrice adoptée envers la nation albanaise.
Il ajoute que l'Italie ne peut plus tolérer le maintien de cet état de choses; que la neutralité de la Grèce soit devenue de plus en plus une fiction.
Le Gouvernement italien a donc décidé d'exiger du Gouvernement hellénique, comme garantie de la neutralité de la Grèce et de la sécurité de l'Italie, le droit d'occuper avec leurs forces
militaires, pour la durée du conflit actuel avec la Grande-Bretagne, certains points stratégiques sur le territoire grec. Le Gouvernement italien exige que le Gouvernement hellénique ne s'oppose
pas à cette occupation, ni ne gêne le libre passage des forces chargées de la mettre en oeuvre.
Le Gouvernement italien demande au Gouvernement hellénique de diffuser immédiatement aux autorités militaires les ordres nécessaires, pour que l'occupation en question puisse être effectuée
paisiblement et ajoute que, si les forces italiennes devaient rencontrer une résistance, celle-ci serait écrasée par la force et que le Gouvernement hellénique assumerait la responsabilité des
conséquences qui s'ensuivraient.
En me remettant la susdite communication, le Ministre italien a ajouté verbalement que les forces italiennes commenceraient à s'avancer en territoire grec à 6 heures du matin. J'ai répondu au
Ministre italien que j'ai considéré le contenu de cette Note et sa forme comme un ultimatum dans lequel s'élevant à une déclaration de guerre de la part de l'Italie contre la Grèce. J'ajoute pour
votre information que la Grèce résistera à l'invasion italienne avec toutes ses forces.
Des
scenes de démonstrations patriotiques ont lieux à de nombreux endroits en Grèce, montrant un front uni contre l'invasion italienne. Même le chef de parti communiste, interdit
en Grèce, M. Nikolaos Zachariadis, écrit une lettre, malgré le pacte germano-soviétique et le fait qu'il soit en prisons depuis 1936, pour pousser les grecs à rejeter l'invasion italienne.
Bombardiers italiens survolant la Grèce. On remarque les nuages fait par
les explosions de la DCA grecque dans le fond de l'image
Pour mener leur offensive les
italiens disposent de 85000 hommes sous les ordres du lieutenant général Sebastiano Visconti Prasca.
Le
plan italien, nommé
Emergenza G (Urgence Grèce), comprend une
attaque du XXVe corps (3 divisions, dont une blindée)
en Epire pendant
que le XXVIe corps (3 divisions) reste sur la défensive en Macédoine.
Enfin la
division de chasseurs alpins
"Julia" doit progresser entre les 2 corps italiens à travers les monts du Pinde.
Les
italiens peuvent aussi
compter sur leur aviation, largement supérieure à la petite armée de l'air royale grecque,
et leur chars, puisque les
grecs n'en ont aucuns. Cependant la
préparation de l'armée italienne, très insuffisante, ainsi que la
mauvaise coordination du commandement italien, va vite gêner
l'offensive initiale.
En face l'
armée grecque, commandé par le général Papagos, dispose immédiatement de
35000 hommes mais
peut recevoir des renforts de l'est et du sud
du pays.
Cependant
elle peut compter sur le terrain, très montagneux, difficile d'accès et avec un nombre réduit de routes,
ainsi que sur le temps, qui sera l'obstacle
principal à l'offensive italienne, empêchant notamment la regia aeronautica de soutenir l'offensive des troupes italiennes lors des premiers jours.
Un régiment de cavalerie italienne traverse la frontière
albano-grecque
A l'aurore, avant que l'ultimatum n'ait expiré, les
troupes italiennes présentes en Albanie
commencent à traverser la frontière grecque. Patras
est bombardé.
Le
principal effort est porté au centre en direction de la Drina et de la vallée de Vijose.
Les principales lignes de défenses grecques sont cependant plus loin, le général Papagos n'ayant pas déployé ses forces principales le long de la frontière, pour éviter toute provocation.
source : onwar.com, guerre-mondiale.org, "Events leading up to World War II" sur
iBiblio.org, Wikipedia, inilossum.com (photo)
Atlantique
nord
Le U32 coule le paquebot britannique
Empress of Britain au nord de l'Irlande. Le navire avait été bombardé le 26 par un Fw200 condor allemand et la majorité de ses passagers avaient
évacués le navire suite à cette attaque, qui avait fortement endommagé le navire.
Le
Empress of Britain faisait 42 348 tonnes, et est
le plus gros navire coulé lors de la bataille de l'Atlantique.
"L'Empress of Britain touché à mort". Cette série de livrets publiés
hebdomadairement et destiné à la jeunesse allemande, vise à présenter la guerre d'une manière excitante et à pousser à l'engagement dans l'armée.
source : onwar.com, calvin.edu (photo), UBoat.net
Mussolini rencontre Adolf Hitler à
Florence.
Ce dernier dissimule sa colère de n'avoir pas été prévenu des intentions de son allié concernant la Grèce, d'autant que celle ci était plutôt pro allemande, et
déclare que les troupes
allemandes sont à la disposition de l'Italie si nécessaire pour empêcher les britanniques de venir en Grèce et les éloigner des puits de pétroles roumains.
source : onwar.com, guerre-mondiale.org
M. Cameron est remplacé
par M. Fadden comme chef du Australian Country Party.
source : Worldwar-2.net
Les
propriétés des juifs en Belgique doivent se faire
recenser.
Hermann Goering ordonne que l'économie belge soit aryanisé. Cette mesure n'aura cependant pas d'effet réel avant la fin de 1941.
source : Mémorial Yad-vashem
Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 28 Octobre 1940 : "Quelle voie?"
sur le panneau de gauche : vers la paix via la coopération avec les démocraties
sur les panneaux de droite : vers la paix via l'ordre nouveau nazi - et l'extinction aussi
Paroles de Laval : Cette voie vieil homme, regarde comme ça a l'air facile
source : CartoonHub