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10 Novembre 1941

Publié le par Fix




Affiche placardée le 10 novembre dans le nord de la France et en Belgique (le même texte en allemand se trouve sur la gauche mais l'image réduite rendant le texte illisible il est coupé)

source : Base Archim du ministère de la culture (photo)
Front de l'est
Adolf Hitler fixe de nouveaux objectifs pour l'ensemble du front

- Au nord les troupes allemandes du maréchal Von Leeb doivent faire leur jonction avec les troupes finlandaises pour isoler totalement Leningrad.

- Au centre, Moscou doit être capturé par les troupes du maréchal Von bock

- Au sud les places de Sébastopol et Rostov-sur-le-don doivent être capturées par les troupes du maréchal von Rundstedt, pour ensuite se diriger sur Maïkop et les puits de pétrole du Kouban.

source : guerre-mondiale.org
uk.gifLe premier ministre britannique, Winston Churchill, annonce que si les Etats-Unis entrent en guerre contre le Japon, une déclaration de guerre britannique, au Japon, suivra dans l'heure.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org, Worldwar-2.net




Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 10 Novembre 1941

sur l'homme de glace: Le vieux bonhomme hiver
sur le panneau: vers Moscou
Sur le char: panzer nazi

source : CartoonHub

Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 10 Novembre 1941

sur le journal: situation dans le pacifique
texte : Japon proteste contre encerclement! oui-non?

source : CartoonHub

9 Novembre 1941

Publié le par Fix

Front de l'est
Front sud
En Crimée, Yalta est capturée par les forces de la XIe armée allemande du groupe d'armées sud.



Affiche soviétique reprenant l'imagerie du général Souvorov (général qui commandait les troupes russes au XVIIIe siecle. Il est consideré comme un des plus grands génies militaire de la Russie) comme l'a fait Staline lors du discours du 6 Novembre
"Dur en exercice, facile au combat"

source : Worldwar-2.net, onwar.com, guerre-mondiale.org, mémorial de caen (photo)

8 Novembre 1941

Publié le par Fix

Front de l'est
Front nord
Tikhvine, au sud-est du lac Ladoga, est capturée par le 39e corps blindé allemand.
Le ravitaillement de Leningrad par le lac Ladoga est interrompu

source : guerre-mondiale.org, onwar.com, pobediteli

undefined Méditerranée
Le sous-marin italien Dandolo coule le cargo espagnol Castillo Oropesa au large de Melilla, en Espagne.

source : RegiaMarina.net


Méditerranée
La force K, basée à Malte et comprenant 2 croiseurs et 2 destroyers britanniques, attaque un convoi italien, en route pour l'Afrique du nord, et coule 7 transports et un navire d'escorte.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org
Adolf Hitler fait un discours à Munich sur la situation sur le front de l'est et déclare que les pertes soviétiques sont de 8 à 10 millions d'hommes


Affiche allemande du début de la campagne à l'est, portant la mention suivante
"Vous portez les bannières et les étendards, et ête la garantie que l'Europe sera liberée du Bolchévisme"

source : guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net, calvin.edu (photo)
Création du parti communiste albanais

source : guerre-mondiale.org

7 Novembre 1941

Publié le par Fix

Le général De Gaulle prononce un discours à Londres au déjeuner de l'association de la presse étrangère


Le drame de la guerre bouleverse à ce point l'âme des peuples, il est tellement nourri de passions, d'illusions, d'exagérations, qu'on éprouve toujours quelque peine à s'élever au-dessus du tumulte pour considérer les froides et claires réalités dont, en dernier ressort, tout dépend. Pourtant, puisque vous avez bien voulu m'offrir l'occasion de m'exprimer devant vous, je voudrais essayer d'évoquer aussi objectivement que pos~ible quelques idées et quelques données de bon sens qui me paraissent essentielles au problème de la victoire.

Il y a deux ans, deux mois et une semaine que' cette guerre a commencé. Pendant ce temps, il est incontestable que l'ennemi a mené le jeu. L'initiative qu'il a saisie le 1er septembre 1939, il la garde encore aujourd'hui. Non point, certes, que ses adversaires n'aient eux-mêmes rien entrepris. Mais c'est un fait que la partie fut toujours dominée par les offensives allemandes. Toutefois, c'est également un fait que le rythme de ces colossales attaques s'est actuellement ralenti.

On avait vu, au cours des dix premiers mois, l'assaillant venir à bout de toute résistance organisée, en Pologne, en Norvège, en Hollande, en Belgique, en France, par ce qu'il appelait lui-même, à juste titre, des attaques éclairs. D'un seul bond, étaient réalisées la rupture et la confusion du système de défense adverse. Ensuite, et en vertu d'une sorte d'accélération automatique, les résultats allaient se précipitant, de plus en plus étendus et de plus en plus rapides, jusqu'à l'écroulement du vaincu dans un délai qui se comptait en jours.

Mais on a vu, pendant les seize mois suivants, ce terrible système de surprise, de rupture et d'exploitation perdre de sa fabuleuse efficacité. Il a fallu constater qu'impuissant à se déployer tout entier contre l'Angleterre il ne pouvait réussir à abattre la puissance militaire russe malgré d'importants succès. Car enfin, les vaines velléités d'invasion de la Grande-Bretagne, la stabilisation prolongée autour de Leningrad, la dure et lente bataille de Moscou, la progression pas à pas vers l'embouchure du Don, n'ont aucun rapport avec les foudroyantes percées de septembre 1939 en Pologne et de mai 1940 en Belgique et en France.

Au fond, l'ennemi se trouve à présent, face à l'Angleterre, face à la Russie, face à l'Asie et face à l'Afrique, devant des adversaires suffisamment forts et des conditions géographiques suffisamment difficiles pour que son système de guerre ne puisse plus lui assurer nulle part des résultats décisifs.

On pourrait sans doute concevoir que ce commencement d'équilibre fût susceptible de se rompre à nouveau en faveur de l'ennemi s'il était en mesure d'accroître notablement et rapidement ses moyens. Que l'Allemagne parvienne à mettre en ligne, dans un avenir rapproché, par exemple une aviation, des troupes blindées, une flotte, doubles ou triples de celles dont elle dispose, alors il serait possible d'imaginer qu'elle pût arracher la seule sorte de victoire qui vaille, je veux dire la victoire finale. Mais on n'aperçoit nullement la probabilité d'un tel accroissement. Il y a déjà bien des mois que l'industrie de guerre allemande a atteint le. plus grand rendement possible, que le Reich a mis sur pied le maximum de ses effectifs, qu'il tire de son armement tout ce qu'il peut donner, sur terre, sur mer et dans les airs. Et il n'y a, d'autre part, aucune raison de penser que ce peuple, éprouvé par l'usure qui est la rançon inévitable de son effort, tire soudain de son propre fond ce paroxysme d'enthousiasme qui lui permettrait, peut-être, de se surpasser lui-même.

Il est vrai que ses récentes conquêtes lui ont procuré des ressources nouvelles. Soi l'on se contentait, pour apprécier ce supplément en matières premières, production et main-d'œuvre, d'additionner les chiffres fourms par les statistiques d'avant-guerre sur le potentiel des Pays-Bas, de la Belgique, du Nord et de l'Est de la France, de la region parisienne, de l'Ukraine et du Donetz, on obtiendrait, en effet, un total assez impressionnant. Mais l'état dans lequel l'ennemi a trouvé beaucoup de mines et beaucoup d'usines, les difficultés multiples et les délais prolongés qu'exigent l'adaptation des industries à des conditions arbitrairement imposées, enfin le médiocre rendement d'une main-d'œuvre récalcitrante, donnent à croire que le vainqueur ne pourrait tirer de ses conquêtes autre chose qu'un appoint sans une longue et paisible période d'organisation.

Il paraît donc conforme à la logique des événements que l'Allemagne çherche à obtenir bientôt le répit qui lui est nécessaire. Nous la verrions, alors, sous une forme ou une autre, déclarer prochainement la paix. Un tumulte, tour à tour confus et éclatant, se déchaînerait sur le monde. Tous les instruments imaginables de la propagande joueraient leur partie dans ce tonitruant orchestre. Tous les sentiments humains, les plus élevés comme les plus bas, l'appel germanique tenterait de les émouvoir. Chaque adversaire serait séparément, tantôt flatté sans mesure, tantôt frénétiquement outragé. L'ambition et la peur, la religion et la libre pensée, le capital et le travail, l'ordre et la révolution, le Nord et le Sud, l'Orient et l'Occident, se verraient successivement prodiguer les menaces ou les assurances. L'univers retentirait de l'alternance étourdissante des imprécations d'Hitler et de ses serments d'éternelle amitié.

Pour vraisemblables que puissent paraître, de la part de l'Allemagne, de telles sollicitations, il est d'avance bien certain qu'elles ne sauraient être accueillies. Le parti de la liberté a compris, une fois pour toutes, qu'il doit à son propre salut de ne plus jamais se prêter au jeu de son ennemi mortel. Les hommes à qui incombe la charge de diriger l'effort des démocraties dans ce conflit décisif ont fixé catégoriquement le but et la volonté de tous ceux qui combattent pour la liberté du monde.

M. Winston Churchill disant: « Nous avons proclamé notre détermination de ne pas faire la paix jusqu'au moment où les pays ravagés et esclaves seront libérés et où la domination nazie sera enfin brisée)) ; M. Staline criant: « C'est une question de liberté ou d'esclavage, de vie ou de mort » M. Roosevelt affirmant : « Le danger est là, présent. Il provient d'un ennemi dépourvu de toute loi, de toute moralité, de toute liberté et de toute religion », sont inflexiblement d'accord. Il n'y a aucune chance que soit accordé à l'adversaire le répit qui lui permettrait d'établir sa force sur des bases plus larges pour revenir à la charge dès que le ressort guerrier des nations honnêtes se serait, une fois de plus, détendu. Le problème qu'il s'agit de résoudre quoi qu'il doive en coûter n'est point du tout celui de la paix, mais celui de la guerre. Et voici que les événements, tout en révélant peu à peu que l'agresseur est, au total, impuissant à triompher, pourvu qu'il n'obtienne point de trêve, vont peu à peu offrir aux Alliés les occasions et les conditions des initiatives victorieuses.

Constatons, d'abord, que les dures expériences qu'il leur a fallu subir leur ont permis de voir très clairement par quels moyens s'obtiennent les succès. De même que, vers la fin de 1915, nous avons discerné que les assauts, pour réussir, exigeaient la combinaison d'une énorme artillerie lourde et d'une infanterie bien dotée de mitrailleuses, de même, vers la fin de 1941, nous savons que la force mécanique, terrestre, aérienne et navale, est désormais l'instrument sine qua non de la victoire. Si, lors de la dernière guerre, la première de toutes les conditions était la fabrication d'une quantité colossale de munitions, dans cette guerre-ci tout se ramène, en dernier ressort, à la production des tanks, des avions et des navires. A partir du moment où les Alliés étaient parvenus, naguère, à mettre en ligne plus de canons tirant plus d'obus et des obus plus lourds que ne pouvait le faire l'ennemi, le triomphe était virtuellement assuré. A partir du moment où les peuples libres disposeront d'une supériorité suffisante en fait de tanks et d'avions, comme ils l'ont déjà en fait de navires, leur victoire ne fera plus de doute. Dans cette guerre, le secret de la victoire est, désormais, du domaine public et le plus simple enfant dans la rue le formule tout aussi bien que l'homme d'Etat ou le chef d'armée.

Certes, pour avoir enfin assez de tanks, assez d'avions et assez de ces objets, installations et accessoires, qui permettent de bien employer tous ces avions et tous ces tanks, il faut un gigantesque effort. Si l'on mesure l'étendue des champs de bataille, terrestres, aériens, navals, où l'on se bat actuellement et de ceux où, quelque jour, le combat devra s'engager en Europe, en Afrique, en Asie, si l'on évalue la masse des moyens dont disposent déjà nos ennemis ou dont ils peuvent disposer, si l'on tient compte, enfin, de leur position centrale, beaucoup plus avantageuse pour concentrer rapidement leurs efforts que celle des peuples libres séparés par de vastes distances, on est conduit à juger nécessaires des quantités de matériel telles qu'on les eût, naguère, qualifiées d'astronomiques, mais qui ne sont que banales en comparaison de l'espace, de l'enjeu et des possibilités. Oui, c'est peut-être l'action de 100000 tanks, liée à celle de 100000 avions et nourrie par 50 millions de tonnes de navires qui fera crouler le système mécanique de l'ennemi et, avec lui, tout l'édifice de la tyrannie allemande.

Qu'un tel effort de fabrication soit dans l'ordre du possible, pour un ensemble de nations qui détient encore la grande majorité des ressources du monde, cela est bien évident. Prenons pour base d'appréciation les chiffres de la production des principales matières premières dans l'année 1938, en admettant même que les peuples libres ne sauraient pas les accroître pour ce qui les concerne, et que les Allemands soient en mesure de tirer des territoires conquis exactement ce qu'ils fournissaient en temps de paix. Sans doute, pour le fer et l'aluminium, la balance est à peu près égale. Mais l'Amérique, l'Empire britannique et la partie de la Russie qui échappe à l'invasion produisaient, en 1938, un milliard de tonnes de charbon contre 400 millions aux Puissances de l'Axe et à celles qu'elles ont asservies. Pour le pétrole, 266 millions de tonnes contre 8 millions. Pour le nickel, 110 000 tonnes contre 3000. Pour l'étain, 2 millions de tonnes contre 20 000. Pour le cuivre, 2 millions de tonnes contre 190000. Pour le caoutchouc, l million de tonnes contre rien. Pour le coton, 6 millions de tonnes contre rien. La capacité et l'agencement des outillages dans les pays encore libres l'emportent, au total, d'au moins 100 %. Les effectifs de la main-d'œuvre qualifiée sont supérieurs de plus du double. Quant à ceux de la main-d'œuvre banale, ils sont, de notre côté, pratiquement inépuisables. En somme, si par impossible les peuples libres se dispensaient d'écraser Hitler, ils seraient comme le colosse qui préfère se soumettre au nain, plutôt que de se tenir debout.

Hitler a pu croire, en effet, qu'il parviendrait à ses fins en jouant perpétuellement sur l'insouciance de ses adversaires. Je ne pense pas qu'aujourd'hui il ait encore beaucoup d'illusions. A vous, messieurs, dont c'est la tâche et l'honneur d'éclairer l'opinion et, par là, d'éveiller la conscience du monde, il appar-tient de contribuer à dissiper les derniers espoirs de l'ennemi. Nous sommes au moment précis où la victoire est toute prête à changer de sens. Mais la victoire se paye cher et dans une monnaie qui a cours. Le prix de la victoire, c'est un effort plus grand. La seule monnaie qui vaille, pour gagner cette guerre de machines, c'est une écrasante force mécanique.

source :  Mediaslibres.com


uk.gifFront ouest
Les bombardiers du Bomber Command de la RAF bombardent de nuit Berlin, Cologne et Mannheim avec 300 bombardiers. 37 avions sont perdus dans cette action, dont une partie à cause des mauvaises conditions climatiques.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net
A Moscou, Staline assiste à une parade militaire sur la place rouge, dans le cadre des célébrations du 24e anniversaire de la révolution d'octobre, et prédit la chute de l'Allemagne nazie dans les 12 mois. Les troupes faisant partie de la parade partent immédiatement au front suite à celle-ci.




Tableau de Konstantin Yuon, montrant la parade du 7 novembre 1941 sur la place rouge. Cette parade, outre sa signification par rapport à la révolution d'Octobre, a une forte signification politique, montrant que le gouvernement soviétique et son chef défendront la capitale contre toutes les attaques allemandes. Des prospectus sur cet évenement seront distribués clandestinement dans les zones occupées pour pousser à la résistance de la population soviétique.

Front de l'est
Front centre
Le gel ayant fait son apparition, les troupes allemandes se préparent à reprendre l'offensive sur Moscou. Environ 80 divisions soviétiques sont entre eux et la capitale soviétique.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net, wikipedia, pobediteli.ru
Front Méditerranée
La RAF bombarde Brindisi

source : guerre-mondiale.org


undefined Atlantique nord
Le U74 coule le cargo britannique Nottingham au milieu de l'Atlantique nord

source : UBoat.net


Le secrétaire d'état américain, M. Hull, avertit le gouvernement américain que les relations avec le Japon sont extrêmement critiques

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org

6 Novembre 1941

Publié le par Fix

Staline fait un discours à l'occasion du 24e anniversaire de la révolution d'octobre 1917. Il déclare que l'Allemagne a perdu 5 millions de soldats et situe les pertes soviétiques à 1,8 millions d'hommes. Il en appel aussi à l'église pour défendre la "sainte Russie". Enfin, et pour la première fois, Staline fait appel au sentiment national et évoque les "héros du passé" comme Alexandre Nevsky (qui repousse les suédois en 1240), Dimitri Donskoy (qui repousse les tartares en 1380) ou le général Alexandre Souvorov (qui est consideré comme un des plus grands génies militaire russe)

Front de l'est
Les premiers cas de blessures à cause du gel sont enregistrés dans l'armée allemande.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, pobediteli, Worldwar-2.net
undefined Atlantique sud
Le croiseur léger américain USS Omaha et le destroyer USS Somers capturent, au large des côtes du Brésil, le cargo briseur de blocus allemand Odenwald. Celui-ci convoyait un cargo de caoutchouc venant du Japon et arborait les couleurs américaines ainsi que le nom d'emprunt Willmoto. C'est la première action victorieuse des patrouilles américaines de la flotte de l'Atlantique.

Le cargo, bien qu'endommagé par son équipage qui a tenté de le saborder, sera envoyé à Porto Rico ou il sera confisqué par les Etats-Unis

Photo de l'équipage du USS Omaha posant sur le Odenwald

source : wikipedia, onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net
L'armée japonaise du sud reçoit l'ordre de préparer des plans détaillés pour l'offensive qui doit venir.

source : Worldwar-2.net



Le président Roosevelt déclare à l'organisation internationale du travail que les Etats-Unis ont commencé la préparation de l'après guerre "pour résoudre les problèmes pour arriver à une vie meilleure"
Atteindre ces buts ne sera pas une tâche facile. Oui; leur accomplissement exigera la coopération la plus totale entre toutes les nations, dans le domaine économique. Nous avons appris trop bien que les problèmes sociaux et économiques ne sont pas compartimentés de façons étanches aussi bien dans la sphère internationale que dans la sphère nationale. Dans les affaires internationales comme dans les affaires nationales, la politique économique ne peut plus être une fin en soi. C'est simplement le moyen pour atteindre des objectifs sociaux.
"Il ne doit y avoir aucun endroit dans le monde de l'après-guerre pour des privilèges spéciaux, autant pour les individus que pour les nations.

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org
A Rovno en Ukraine, entre 17500 et 21000 juifs sont emmenés dans la forêt et doivent creuser de larges fosses. Malgré le froid ils sont forcés de se déshabiller puis massacrés pendant 2 jours

source : guerre-mondiale.org, neveragain.org



Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 6 Novembre 1941 : "la mienne, bien sur, est une guerre séparée"

sur le chapeau: Mannerheim de Finlande

source : CartoonHub

Caricature de Leslie Illingworth paru dans le Daily Mail le 6 Novembre 1941

sur le poisson: ce convoi de Vichy

source : CartoonHub

5 Novembre 1941

Publié le par Fix

Une conférence impériale a lieu définissant la stratégie diplomatique du Japon, optant pour deux plans différents de propositions d'accord avec les États-Unis et fixant la date limite des négociations à la fin du mois.


Photo de l'Amiral Yamamoto en 1940. Celui-ci, chef de la flotte combinée japonaise, est pessimiste sur les chances du Japon de vaincre les Etats-Unis par la force si la victoire n'est pas obtenue dans les 6 mois après la déclaration de guerre. Connaissant la puissance américaine, il sait que je Japon n'a pas les moyens de vaincre sur le long terme.

source : onwar.com, guerre-mondiale.org, Worldwar-2.net, wikipedia

4 novembre 1941

Publié le par Fix

A Grenoble, le mouvement de résistance d'Henri Frenay, "Mouvement de Libération Française", créé en Août 1940, fusionne avec le mouvement de résistance "liberté" de François de Menthon. Les mouvements fusionnés prennent le nom de "Combat". Combat sera un des plus importants mouvements de résistance du Conseil national de la Résistance

source : guerre-mondiale.org, wikipedia
Front de l'est
Front sud
L'avancée allemande en Crimée continue avec la capture de Feodosia par la 170e division allemande de la XIe armée.


Carte des opérations en Crimée en octobre et novembre 1941

source : Worldwar-2.net, onwar.com, guerre-mondiale.org, rkkaww2.armchairgeneral.com

tchecoslovaquie.gif pologne.gif grece.png yougoslavie.png Les gouvernements en exils de Tchécoslovaquie, de Grèce, de Pologne et de Yougoslavie, concluent un accord pour constituer après le guerre, un bloc "tampon" contre l'Allemagne, et pour faciliter la reconstruction comme faisant partie de la réhabilitation économique internationale

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org

3 Novembre 1941

Publié le par Fix

Front de l'est
Front nord
Les forces du groupe d'armées nord continuent à tenter d'isoler Leningrad, en capturant le centre ferroviaire de Tikhvin, à 160 kilomètres de la ville, coupant la voie ferrée Leningrad Vologda. Les combats sont difficiles, mais la contre-attaque soviétique n'est pas efficace. Les allemands ne réussissent toutefois pas à capturer le noeud ferroviaire de Volkhov

Front sud
La ville de Koursk, au nord de Kharkov, est capturée par les forces allemandes, faisant la jonction entre des unités du groupe d'armées sud et du groupe d'armées centre

Tracteur tentant de sortir un camion noyé dans la boue d'une route russe. Si la boue affecte les 2 camps, c'est surtout les allemands qu'elle pénalise car ce sont eux qui ont besoin d'attaquer rapidement. Les soviétiques, en train de se retrancher, peuvent en profiter pour souffler un peu et profiter du retour des divisions sibériennes pour mettre en place la défense autour de Moscou, organisée en 3 lignes de défenses successives.

source : guerre-mondiale.org, onwar.com, Worldwar-2.net
Front d'Afrique du nord
Le général Auchinleck doit retarder l'opération Crusader, destinée à désenclaver la forteresse de Tobrouk, d'une semaine, pour permettre à la 1ere division sud africaine, revenant d'Afrique orientale, de s'entraîner un peu plus.

source : Worldwar-2.net
undefined Atlantique nord
Les U202 et U203 attaquent le convoi SC-52 au large des côtes canadiennes. Le U202 coule les cargos britanniques Gretavale et Flynderborg. Le U203 coule les cargos britanniques Everoja et Empire Gemsbuck.

source : UBoat.net
Le général Tojo communique à l'ambassadeur japonais aux Etats-Unis, M. Nomura, "les ultimes propositions japonaises".

source : Worldwar-2.net, guerre-mondiale.org


L'ambassadeur américain au Japon, M. Grew, met en garde les Etats-Unis sur les mesures soudaines et dramatiques que pourrait prendre le Japon, rendant la guerre inévitable.
Sous-estimer les préparatifs évidents du Japon à mettre en oeuvre un programme, dans le cas ou le plan alternatif de paix échoue, serait de courte vue. De la même façon il serait facile de baser la politique américaine sur la croyance que des préparatifs japonais ne sont pas plus que du bruit, ayant pour intention de soulager le moral suite à la grande pression diplomatique sur le Japon

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org

Caricature de David Low paru dans le Evening Standard le 6 Novembre 1941 : "Lohengrin en mer noire"

sur la montagne: Dardanelles
sur les papiers: plan - Turquie - flotte italienne

source : CartoonHub

2 Novembre 1941

Publié le par Fix

undefined Atlantique nord
Le U208 coule le cargo britannique Larpool, retardataire du convoi ON-27, à l'ouest des côtes du Newfoundland.


Officiers, sur la passerelle d'un destroyer escortant un convoi, scrutant la mer pour tenter de repérer de possibles sous-marins allemands. Si le début de l'année 1941 était plutôt favorable aux sous-marins allemands, les innovations techniques et les nouvelles tactiques permettent aux britanniques de limiter les pertes à la fin de l'année

source : UBoat.net, wikipedia
Le service des gardes côtes américains est placé sous le contrôle de la marine américaine.

source : guerre-mondiale.org, onwar.com

1er Novembre 1941

Publié le par Fix

Nouveaux rapports sur la situation en zone libre et en zone occupée pour le moi d'Octobre

Situation en zone occupée
- L'événement capital du mois d'octobre a été, pour la population de la zone occupée, la nouvelle des exécutions d'otages auxquelles les autorités allemandes ont procédé à la suite des attentats de Nantes et de Bordeaux.
L'émotion a pénétré, pour la première fois peut-être, jusqu'au fond des campagnes les plus reculées (Côte-d'Or), parfois la réaction a été violente (à Brest, une grève lourde de conséquences a été évitée de justesse) et les préfets sont unanimes pour déclarer que ces drames pèseront lourdement sur l'avenir des relations entre la France et l'Allemagne.
Les autorités d'occupation ont nettement perçu la réaction de la population. Si dans quelques départements elles ont cherché à ne pas envenimer les choses, dans la plupart elles ont notablement augmenté leur rigueur et leur contrôle sur l'administration française (Loir-et-Cher - Pas-de-Calais - Charente et Charente-Inférieure etc.)
Mais la population comme le dit le préfet du Loir-et-Cher, a vite oublié les morts pour revenir aux soucis matériels que développe chez elle l'approche de l'hiver.
- l'Est, la population s'inquiète de voir les Allemands s'installer (Vosges) et de constater les prétentions de l'Ostland qui sont circonscrites au département des Ardennes, mais y paraissent assez importantes.

- Les relations des occupants avec la population demeurent toujours aussi froides et dans l'ensemble correctes.
Le préfet du Finistère trouve que si la volonté de non-collaboration s'affirme, les inutiles " coups d'épingle " diminuent. Les réquisitions continuent de peser lourdement (Vosges - Calvados), les gens du Loiret s'inquiètent de l'arrivée possible de troupes revenant du front oriental et le recensement des cloches dans l'Eure a produit un effet désastreux.
- La propagande allemande est sans effet sur la population française.

- Les interventions allemandes dans l'action de l'administration française continue et la Geheimfeldpolizei, qui communique plus difficilement que les Kommandantur, intervient de plus en plus dans les actions de la police française.

- La situation alimentaire est la suivante
Blé : ravitaillement régulier et dans l'ensemble récolte suffisante ;
Viande : amélioration presque partout, mais elle ne durera pas. La situation du bétail reste grave.
Poisson : Organisation insuffisante - arrivages irréguliers.
Pommes de terre : très insuffisantes.
Vin : mauvaise distribution, mais la récolte est satisfaisante.
Pour la première fois apparaît, en Haute-Saône, le manque de sel.
- La situation du reste du ravitaillement est la suivante
Charbon : approvisionnement très inférieur aux prévisions (Paris - Marne etc.)
Vêtements et chaussures manquent à l'approche de l'hiver. Le Calvados n'a reçu que 2 568 paires de chaussures sur lesquelles 1 345 ont été achetées par des Allemands
- Les restrictions ont pour la santé de la population des conséquences qui commencent d'apparaître comme graves. Il a été constaté un amaigrissement général des adultes dans l'Aube et même des cas de décès par carence alimentaire sont signalés dans l'Allier. Le Préfet de Meurthe-et-Moselle a fait faire sur les enfants des écoles une enquête d'ensemble qui a donné d'inquiétants résultats.

- les logements, manquent, les salaires sont bas, le coût de la vie est haut, et une grève a eu lieu dans des sucreries de Seine-et-Oise parce que la direction voulait baisser les salaires. La situation des salaires se complique du fait que les entreprises qui travaillent pour les Allemands paient mieux leurs ouvriers que les autres. Quant aux chantiers Todt, ils paient sans compter. Enfin le chômage est à craindre, plusieurs préfets envisagent la diminution des matières premières et du combustible, craignent de voir de nombreuses usines fermées aux approches de l'hiver (Doubs)

Affiche allemande de 1940 pour le recrutement d'ouvrier français pour les travaux en Allemagne.

- Les paysans font preuve de l'âpreté la plus sordide et d'un manque total d'esprit de solidarité. Il n'est pas un préfet qui ne s'en plaigne, mettant en parallèle leurs bénéfices scandaleux et leurs plaintes perpétuelles contre la réglementation, excessive du reste, du ravitaillement.

- Le marché noir se développe. L'administration de Vichy ne peut pas agir contre lui car c'est la soupape qui permet de nourrir la population la ou l'administration n'en est pas capable.

- Les messages politiques n'ont plus réellement d'effet. La grève de 5 minutes demandé par le Général De Gaulle n'a pas ou presque été suivi, la propagande communiste n'a pas été virulente en octobre, et le Rassemblement National Populaire est en pleine décomposition par suite de scission, les éléments convaincus suivant Deloncle plutôt que Déat. Toute la section d'Epernay (50 membres) a démissionné solennellement. Les autres mouvements continuent de n'exister que sur le papier. Enfin la population fait montre d'une indifférence polie envers le Maréchal, hargneuse envers le Gouvernement

-  La charte du travail, bien accueillie par la plupart des patrons, reçoit des ouvriers un accueil très froid. Ils lui reprochent de négliger l'aspect moral et psychologique des revendications ouvrières pour se consacrer exclusivement à l'organisation professionnelle. L'esprit de corporation, au mauvais sens du mot, renaît ; le préfet des Landes observe que les groupements de commerçants ne songent qu'à briser la concurrence.

- Les déplacements des membres du gouvernement en France (Amiral Darlan en Bretagne,...) produisent de bon effets, mais les décisions gouvernementales paraissent toujours manquer d'énergie et de cohésion, elles sont mal diffusées en zone occupée, et mal appliquées par un personnel souvent médiocre.

- La population souffre de certaines incohérences qui se produisent dans l'action gouvernementale. Elle est particulièrement frappée, dans son existence matérielle, du manque de coordination qui existe entre les Ministères de l'Agriculture et du ravitaillement (Seine-et-Oise), et qui a pour effet d'irriter les paysans sans améliorer l'approvisionnement. Les décisions du Gouvernement sont mal diffusées et mal exécutées. Ce vide résulte d'abord des empêchements que l'autorité d'occupation met à l'exercice des pouvoirs, mais aussi des rivalités entre services, de la mauvaise rédaction des instructions et de leur caractère théorique. Pour remédier à ces problèmes, la plupart des préfets demandent un renforcement de leur autorité sur les diverses administrations de leur département et un plus grand pouvoir d'appréciation vis-à-vis du Gouvernement, en ce qui concerne les problèmes locaux.


Situation en zone libre
- L'opinion publique a peu évolué par rapport au mois précédent. L'opinion est nerveuse et inquiète à mesure que l'hiver approche. Elle est dominée essentiellement par des préoccupations matérielles concernant toujours les mêmes objets : alimentations, chauffage, vêtements, chaussures.

- les sanctions prononcées par le Maréchal contre les responsables de la défaite, ont eu peu de répercussions dans l'opinion. Beaucoup de personnes cependant ont marqué une certaine surprise de la procédure adoptée, surtout du fait que malgré les sanctions prononcées il soit encore question d'un procès
(commentaires non présents dans le rapport des préfets)
Les motifs de " surprise " ne manquaient pas. Un verdict arbitraire prononcé par une instance purement consultative, le Conseil de Justice Politique, était prononcé sans aucun débat contradictoire contre des inculpés qui n'avaient pas encore été jugés. Créée pour réprimer le nouveau délit de " trahison de la charge ", la Cour suprême de Justice allait devoir juger des actes antérieurs à la définition légale de ce délit. C'était reconnaître à l'acte constitutionnel n° 7 du 27 janvier 1941, élargi par les actes n° 8 et 9 du 14 avril 1941 (obligation de prêter serment de fidélité au chef de l'État étendue à l'armée et à la magistrature) et n° 10 du 4 octobre 1941 (obligation étendue aux fonctionnaires de tous ordres, ainsi qu'au personnel de direction des services publics concédés) un caractère rétroactif. Enfin, la défense ne put ni avoir copie des dépositions des témoins, ni citer de témoins à l'instruction ou à l'audience et se vit privée du droit d'assister leurs clients pendant les interrogatoires.
- Les attentats de Nantes et Bordeaux ont provoqué de vives réactions. Si ces attentats ont soulevé la réprobation générale de la population, les représailles ont été unanimement désapprouvées à la fois dans leur principe et dans leur ampleur, estimant que le nombre d'otages passés par les armes est hors de proportions avec le nombre de victimes.

- En ce qui concerne le conflit à l'est, l'opinion est, dans son ensemble, toujours partagée entre deux sentiments contradictoires - la haine de l'Allemagne et le désir de sa défaite - la crainte du communisme en cas de victoire russe. Les sentiments anglophiles n'ont fait aucun progrès marqué dans l'opinion qui est, au contraire, frappée du peu d'efforts que l'Angleterre fait en faveur de son alliée soviétique.
L'évolution de la guerre germano-russe semble avoir épuisé la curiosité populaire qui se lasse d'apprendre tous les jours par les communiqués de l'un des belligérants l'écrasement d'armées qui, d'après les indications de l'adversaire, continuent le lendemain à poursuivre la lutte. Il faut ajouter que la guerre se passe sur de lointains territoires que le Français moyen, aux connaissances géographiques sommaires, situe mal.
- les milieux ouvriers continuent dans l'ensemble à faire preuve de calme et de résignation, en dépit de conditions de vie matérielles extrêmement difficiles, et s'abstiennent d'élever des revendications.

- Les magistrats municipaux font toujours preuve dans l'ensemble du même esprit de dévouement ; leur tâche devient de plus en plus difficile ; les préfets et les sous-préfets reçoivent constamment des offres de démission ; ils s'efforcent, autant qu'ils le peuvent - le plus souvent par des contacts directs - de faire revenir les intéressés sur leur décision

- Les débuts de la campagne en faveur de la récupération des métaux non ferreux se sont heurtés à deux obstacles l'un provenant des rumeurs faisant allusion à la livraison de ces métaux pour l'industrie de guerre allemande, l'autre provenant, dans les campagnes, du manque d'initiative des maires déjà surchargés de travail.

Affiche du gouvernement de Vichy en faveur de la récupération des ordures et autre déchets, pour leur utilisation dans la production

- Dans l'ensemble de la zone libre l'activité des éléments communistes et gaullistes est très réduite

- Les services de surveillance des prix, malgré l'insuffisance de leurs effectifs, font preuve partout d'une grande activité mais ont parfois une tendance à un zèle intempestif

- La tendance déjà signalée à substituer le troc à la vente normale des produits semble se généraliser et s'étend à l'heure actuelle aux particuliers ; marchandises pour denrées, denrées pour travail, tel est de plus en plus le système employé, signe alarmant de l'avilissement de la monnaie. Par ailleurs, le troc permet plus facilement aux commerçants malhonnêtes d'échapper aux taxations en vigueur.

- Le manque de main d'oeuvre, les dotations réduites de carburant, l'insuffisance ou le manque des attelages, le fait enfin que les engrais ne sont pas encore distribués pénalise les travaux agricoles. Une réduction des terres ensemencées est donc à craindre.

- L'état des troupeaux est généralement satisfaisant en dépit d'une alimentation déficiente

- Les agriculteurs sont cependant mécontents pour de nombreuses raisons (complexité des règlements, impositions, insuffisance de la ration quotidienne, manque de vêtements et de chaussures de travail,...)

- La situation du ravitaillement ne change pas par rapport au mois précédent, et le chômage n'est pas inquiétant.

source : mémorial de caen (photo), Histoire de notre temps (CNRS)
Front de l'est
Staline nomme le maréchal Shaposhnikov chef d'état major de l'armée rouge.

Front sud
En Crimée, les forces allemandes de la XIe armée capturent Simferopol, un important noeud de communication entre le centre et la capitale de la région

source : Worldwar-2.net, onwar.com, guerre-mondiale.org
undefined Atlantique sud
Le U68 coule le cargo britannique Bradford City au large des côtes de la Namibie

source : UBoat.net


Les Etats-Unis engagent l'aide pour la reconstruction des pays occupés et dévastés, pour une réhabilitation économique.

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org


le gouvernement allemand déclare que ce n'est pas le sous-marin allemand qui a tiré le premier mais les destroyers américains USS Greer et USS Kearney qui avaient attaqués avec des charges de profondeur le sous-marin allemand.

source : Worldwar-2.net
En Pologne, le camp de Belzc commence à être construit dans le cadre de l'opération Reinhard. En 1940 des fortifications anti-chars avaient été creusées à proximité, elles serviront comme fosse commune pour les juifs qui seront assassinés dans le camp.

source : Mémorial Yad-vashem